Le président Trump a signé un décret autorisant la construction de l’oléoduc Dakota Access (DAPL), une décision qui ne tient pas compte des inquiétudes exprimées par les populations autochtones sur cette construction.
En vertu du droit international, le gouvernement des États-Unis est tenu de respecter et de protéger les droits des peuples autochtones tels que la tribu sioux de Standing Rock. Ils doivent notamment pouvoir jouir du droit d’accéder à une eau salubre et du droit de manifester pacifiquement.
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Les intérêts des entreprises avant les droits fondamentaux
En choisissant de relancer le projet de pipeline Dakota Access, le président Trump met en danger l’accès des populations autochtones à une eau salubre et semble indiquer aux Américains qu’il va accorder la priorité aux intérêts des industries extractives plutôt qu’aux droits fondamentaux de la population. Le gouvernement fédéral devrait obtenir le consentement préalable, libre et éclairé des peuples autochtones concernés par des projets d’infrastructures avant de les approuver.
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Afin de respecter les normes internationales relatives aux droits humains, le président doit annuler immédiatement le décret qu’il a signé et respecter la décision du service du génie de l’armée américaine d’entreprendre une étude d’impact environnemental de l’oléoduc Dakota Access. Il doit également s’engager à respecter le droit de manifester notamment à Standing Rock, et veiller à ce que le ministère de la Justice ouvre une enquête sur la force excessive dont les autorités sont accusées d’avoir fait usage contre des personnes opposées au projet d’oléoduc.
Notre organisation avait déjà envoyé des observateurs des droits humains à quatre reprises à Standing Rock, et s’est déjà déclarée vivement préoccupée par les violations du droit de manifester pacifiquement.