Le 18 octobre, un attentat éclate dans une mosquée de la province du Nangarhar en Afghanistan. La violence s’accroît dans un pays de plus en plus dangereux.
Le 18 octobre, un attentat dans une mosquée en Afghanistan fait 62 morts et de nombreux blessés. Un tel homicide volontaire de dizaines de civils au moment de la prière constitue un crime de guerre.. Le nombre de civils tués par des groupes armés ou par les forces afghanes et internationales augmente chaque année.
Les attaques délibérées contre des civils, ainsi que les attaques aveugles constituent des violations flagrantes du droit international qui doivent être dénoncées. Il faut mettre en œuvre des initiatives pour protéger les civils et amener les responsables présumés à rendre des comptes.
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Des chiffres record
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La Mission d’assistance des Nations unies en Afghanistan (MANUA) a révélé vendredi 18 octobre 2019 que plus de civils avaient été tués au cours de l’été qu’à tout autre moment du conflit. D’après la MANUA, 1 174 civils ont été tués entre juillet et septembre 2019.
L’année 2018 été jusqu’alors la plus meurtrière depuis le début du conflit en 2009.
En avril 2019, les juges de la Cour pénale internationale ont rejeté la demande du Bureau du procureur d’ouvrir une enquête sur les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis par toutes les parties au conflit. Cette décision est largement considérée comme une capitulation de la Cour devant les menaces de l’administration des États-Unis. En décembre 2019, la Chambre d’appel de la CPI examine l’appel interjeté par le procureur contre cette décision.
Nous invitons la Cour pénale internationale à prendre la mesure des homicides et mutilations dont est victime la population afghane et à agir en conséquence.