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URGENCE PROCHE ORIENT

Exigez avec nous la protection sans condition des populations civiles

A protester from human rights group Amnesty International, carrying a placard demanding the abolition of death penalty in mainland China, demonstrate outside a Chinese liaison office in Hong Kong July 14, 2005. Amnesty International estimates that China executed at least 3,400 people in 2004.
Un militant d'Amnesty International, portant une pancarte demandant l'abolition de la peine de mort en Chine continentale, manifeste devant un bureau de liaison chinois à Hong Kong le 14 juillet 2005 / Credit : REUTERS/Bobby Yip BY/KS
Peine de mort et torture

Peine de mort en 2019 : secret d’État ou manque de transparence ?

Le recours à la peine de mort est souvent entouré de secret. Cette année encore, de nombreux pays n’ont pas publié ou fourni d’informations officielles sur leur recours à la peine de mort.

Malgré nos demandes, de nombreux pays n’ont pas fourni d’informations sur leur recours à la peine capitale. Cela souligne un manque de transparence de la part de nombreux gouvernements concernant cette pratique.

Lire aussi : Peine de mort en 2019, les chiffres plus bas de la décennie

Des exécutions tenues secrètes

Des exécutions sont menées en secret dans de nombreux pays à travers le monde. Du Bélarus au Botswana en passant par l’Iran et le Japon, des exécutions ont été menées sans que les familles des personnes condamnées, leurs avocats et parfois même les condamnés eux-mêmes n’aient été préalablement avertis.

En Chine, il s’avère impossible d’obtenir des chiffres précis sur l’application de la peine capitale dans le pays, ces données étant classées secret d’État. Le chiffre d’au moins 657 personnes exécutées dans le monde n’inclut donc pas les milliers d’exécutions qui ont probablement eu lieu en Chine.

Lire aussi : Ces cinq pays qui ont exécuté le plus de personnes en 2019

L’Iran se place en deuxième position après la Chine en ce qui concerne le recours à la peine capitale. Le pays a exécuté au moins 251 personnes en 2019, contre au moins 253 en 2018. Parmi les personnes exécutées, quatre avaient moins de 18 ans au moment des faits qui leur étaient reprochés. Cependant, le manque de transparence rend difficile la confirmation du nombre réel d’exécutions, qui pourrait être plus élevé.

Comprendre : L'injustice de la peine de mort en podcast

Le 25 avril 2019, les autorités iraniennes ont notamment exécuté en secret deux garçons, Mehdi Sohrabifar et Amin Sedaghat, dans la prison d’Adelabad, à Chiraz, dans la province du Fars. Arrêtés alors qu’ils avaient 15 ans, tous deux avaient été déclarés coupables de multiples accusations de viol à l’issue d’un procès inique. Non seulement ils n’avaient pas été informés avant leur exécution de leur condamnation à mort mais en plus, leurs corps portaient des traces de coups de fouet, indiquant qu’ils avaient été battus avant leur mise à mort.

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Une omerta

Même les pays qui défendent le plus ardemment la peine de mort ont des difficultés à justifier son utilisation et préfèrent tenir les informations sur ce sujet secrètes. Nombre de ces pays déploient des efforts considérables pour dissimuler leur recours à la peine capitale, conscients qu’il ne saurait être justifié face à la surveillance internationale.

Pour aller plus loin : Approfondir la notion de peine de mort

Nous devons continuer de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour faire pression sur la petite minorité de pays procédant à des exécutions dans le monde, afin d’abolir la peine de mort une bonne fois pour toutes. La vie humaine est sacrée. Sa valeur est inestimable. Ne l’oublions jamais.

Lire aussi : Comment convaincre quelqu'un qui est pour la peine de mort

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