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Manifestation pour la liberté d'expression au Myanmar © EPA
Conflits armés et protection des civils

Myanmar : jusqu'à 14 ans de prison pour des journalistes

Les autorités du Myanmar n'ont toujours pas libéré deux journalistes de l'agence Reuters. Ils ont été arrêtés pour avoir enquêté sur des violations commises par l'armée dans l'État d'Arakan.

Wa Lone et Kyaw Soe Oo ont été arrêtés à Yangon, capitale du Myanmar, le 12 décembre 2017. Ils ont été maintenus en détention au secret pendant deux semaines. Des représentants de l'État ont confirmé que les deux journalistes font l'objet d'une enquête pour avoir enfreint la Loi relative aux secrets d'État, qui prévoit des peines allant jusqu’à 14 ans de prison.

Ils doivent comparaître devant les tribunaux le 10 janvier 2018. Ils enquêtaient sur les récentes opérations militaires menées dans l'État d'Arakan lorsqu'ils ont été arrêtés le 12 décembre 2017.

Étouffer les enquêtes sur les opérations militaires

Wa Lone et Kyaw Soe Oo doivent être libérés immédiatement et sans condition. Ils n'ont fait qu’effectuer leur travail légitime de journalistes. Il s'agit clairement d'une manœuvre des autorités visant à étouffer les enquêtes menées sur les violations des droits humains et les crimes commis par l'armée contre les Rohingyas dans l'État d'Arakan et à dissuader d'autres journalistes de leur emboîter le pas.

Lire notre DOSSIER : Le sort des Rohingyas au Myanmar

Loin d’être anodines, ces arrestations interviennent alors que les autorités restreignent de plus en plus les médias indépendants. Les journalistes et les organes de presse, en particulier ceux qui travaillent sur des " sujets sensibles ", vivent dans la peur constante du harcèlement, de l'intimidation et de l'arrestation. Cette répression de la liberté de parole doit cesser.

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