Le tristement célèbre centre de détention Guantánamo Bay « fête » ses 18 ans. 18 ans de violations des droits humains. Et tant qu’il restera ouvert, ces violations continueront.
Le 11 janvier 2020, les premiers prisonniers de la « guerre contre le terrorisme » arrivaient sur la base navale américaine de Guantánamo à Cuba. Dix-huit plus tard, cette prison, symbole de l’arbitraire et des violations graves commises à grande échelle par les États-Unis, aurait dû être reléguée depuis bien longtemps au rang de chapitre déplorable de l’histoire américaine.
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40 hommes détenus
Actuellement, 40 hommes sont détenus à Guantánamo, et la plupart ont été torturés. Ces 40 hommes sont tous musulmans. Certains de ces détenus ont vu leur transfert validé il y a des années, mais ils demeurent incarcérés. Quelque uns sont en attente d’un procès devant des commissions militaires, qui ne respectent pas les normes internationales, et encourent la peine de mort.
Au global, selon les autorités américaines, 779 personnes ont été détenues à Guantánamo, dans la majorité des cas sans inculpation ni jugement.
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