Absurdes, injustes, mensongères, ces termes ne sont pas assez forts pour décrire les terribles accusations dont font l’objet nos collègues d’Amnesty Turquie.
Ce dimanche 9 octobre, le Parquet d’Istanbul a établi un acte d’accusation grossier à l’encontre de 11 défenseurs des droits humains, dont Idil Eser et Taner Kiliç, directrice et président respectivement d’Amnesty Turquie. Accusés de faire partie ou de soutenir une ou plusieurs organisations terroristes, ces défenseurs risquent jusqu’à 15 ans de prison si ces accusations sont retenues par la Cour.
Lire notre dossier : Répression des défenseurs en Turquie
Aucune nouvelle preuve n’a été présentée qui pourrait relier de près ou de loin ces défenseurs à des organisations terroristes. Si besoin était, voilà une nouvelle démonstration des failles du système de justice turc qui permettent l’incarcération massive de la société civile dans le pays.
Ces 11 défenseurs ont passé maintenant plus de 3 mois derrière les barreaux. Ce sont trois mois de trop. Il est temps que la répression cesse en Turquie.
Interpellez le Ministre de la Justice turc
Liberté pour la directrice d'Amnesty Turquie et les autres défenseurs