Exigez avec nous la protection sans condition des populations civiles
Des civils portent le corps de Muhammad Mansour retrouvé sous les décombres d'une maison détruite par une frappe aérienne saoudienne à Sanaa, au Yémen, le 25 août 2017 © Khaled Abdullah/REUTERS
Conflit au Yémen : stop aux ventes d'armes françaises
Depuis près de quatre ans, un conflit meurtrier fait rage au Yémen. Plusieurs milliers de civils ont été tués, dont un grand nombre dans les frappes aériennes effectuées par la coalition dirigée par l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, qui soutiennent le gouvernement yéménite. Des maisons, des écoles et des hôpitaux ont été totalement détruits, au moyen d’armes fournies par des pays occidentaux.
Certains pays, tels que l’Allemagne, la Norvège, le Danemark, la Finlande, la Suède ou encore les Pays-Bas, ont déjà fait le choix de suspendre leurs ventes d’armes meurtrières vers les pays de la coalition.
La France, qui compte parmi les premiers fournisseurs d’équipements militaires de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis - aux côtés principalement des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Espagne ou encore du Canada - continue de les approvisionner en armes, malgré un risque élevé qu’elles puissent servir à faciliter ou commettre des violations graves des droits humains au Yémen.
Le manque de transparence de la France sur ses transferts d’armes en général et l’absence de tout contrôle parlementaire, ne permettent pas aujourd’hui de s’assurer qu’elle respecte ses engagements internationaux, tel que le Traité sur le commerce des armes.
Nous devons faire pression sur la France, afin qu’elle mette un terme à ces transferts irresponsables d’armements qui risquent de contribuer à des violations des droits humains et à la souffrance des civils.
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