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Égypte. Il faut libérer immédiatement Badr Mohamed, qui purge une condamnation inique en lien avec les manifestations
À la veille de l’audience en appel devant la Cour de cassation de la condamnation injuste et de la peine de cinq ans d’emprisonnement prononcées à l’encontre de Badr Mohamed en lien avec les manifestations de la place Ramsès du 16 août 2013, alors qu’il était âgé de 17 ans, le chargé de campagne Égypte à Amnesty International, Souleimene Benghazi, a déclaré :
« Amnesty International réclame depuis longtemps que Badr Mohamed soit libéré et que sa condamnation injuste et sa peine de cinq ans de prison, prononcées à l’issue d’un procès collectif inique au cours duquel il n’a pas pu bénéficier d’une défense adéquate, soient annulées. Le 11 février, Badr Mohamed aura déjà passé cinq ans derrière les barreaux. Il est grand temps que les autorités égyptiennes mettent fin à cette injustice et lui permettent de retrouver sa famille, notamment sa femme Elena, ressortissante autrichienne, et sa fille de quatre ans, Amina, qu’il n’a pas vu naître.
« Badr Mohamed est incarcéré à la prison Badr 1, connue pour ses conditions de détention inhumaines. Il est enfermé avec d’autres prisonniers dans une petite cellule exiguë, et n’a pas de lit, pas de chauffage, pas d’accès à l’eau potable, ni à des soins de santé adéquats.
Son calvaire illustre les représailles entêtées des autorités égyptiennes contre les détracteurs avérés ou présumés du gouvernement, et leur répression brutale de toute forme de dissidence.
Souleimene Benghazi, chargé de campagne pour l’Égypte à Amnesty International
« Badr Mohamed avait 17 ans lorsqu’il a été embarqué dans les arrestations massives de manifestant·e·s et de passant·e·s il y a plus de 10 ans. Son calvaire illustre les représailles entêtées des autorités égyptiennes contre les détracteurs avérés ou présumés du gouvernement, et leur répression brutale de toute forme de dissidence. Elles doivent libérer Badr Mohamed, mais aussi les milliers d’autres personnes – manifestant·e·s pacifiques, opposant·e·s politiques, journalistes et défenseur·e·s des droits humains notamment – détenues arbitrairement parce qu’elles ont exercé leurs droits fondamentaux ou été condamnées à l’issue de procès iniques. »
Complément d’information
Les forces de sécurité ont arrêté Badr Mohamed le 16 août 2013 dans le cadre des manifestations de la place Ramsès, et l’ont remis en liberté sous caution trois mois plus tard. Amnesty International a recueilli des informations sur la force illégale utilisée par les forces de sécurité contre manifestant·e·s et passant·e·s lors des manifestations, qui ont entraîné la mort de 97 manifestant·e·s. Badr Mohamed a par la suite été déclaré coupable et condamné par contumace à une peine de cinq ans d’emprisonnement à l’issue d’un procès collectif manifestement inique en août 2017, pour des accusations de participation à un rassemblement illégal et emploi de la violence.
Il a de nouveau été arrêté en mai 2020 et rejugé pour les mêmes chefs d’accusation, conformément à la loi égyptienne relative aux personnes jugées en leur absence. Le 12 janvier 2023, Badr Mohamed a été déclaré coupable et condamné à cinq ans d’emprisonnement à l’issue d’un nouveau procès inique devant une chambre antiterroriste de la cour pénale du Caire.
La situation des droits humains en Égypte a été examinée le 28 janvier 2025 dans le cadre de l’Examen périodique universel réalisé par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Plusieurs États, dont l’Allemagne, la Finlande, le Luxembourg, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni ont appelé les autorités égyptiennes à libérer toutes les personnes détenues arbitrairement pour avoir exercé leurs droits humains ou pour des motifs politiques.
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