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Égypte. Les autorités doivent immédiatement révéler où se trouve le militant égypto-libyen Nasser al Hawari
Les autorités égyptiennes doivent immédiatement révéler où se trouve le militant et présentateur de télévision égypto-libyen Nasser al Hawari, victime d’une disparition forcée après avoir été embarqué par des membres des forces de sécurité en civil devant son domicile familial à Alexandrie le 9 février, escorté jusqu’à un fourgon banalisé et emmené, a déclaré Amnesty International le 14 février 2025.
Il a été arrêté le jour où son émission de télévision traitait des violations infligées aux prisonniers détenus dans l’est de la Libye, une région contrôlée de facto par le groupe armé autoproclamé des Forces armées arabes libyennes (FAAL), sous le commandement de Khalifa Heftar. Au cours de l’émission, diffusée sur la chaîne libyenne Al Jamahiriya et retransmise depuis l’Égypte, Nasser al Hawari a promis de révéler d’autres éléments de preuve de ces violations.
« Très inquiète, la famille de Nasser al Hawari est sans nouvelles de lui depuis qu’il a été arrêté sans explication ni mandat et qu’il a été soumis à une disparition forcée. Les autorités égyptiennes doivent immédiatement révéler où il se trouve et lui permettre d’entrer en contact avec sa famille et ses avocats, a déclaré Mahmoud Shalaby, chercheur à Amnesty International.
Les autorités égyptiennes doivent immédiatement révéler où il se trouve et lui permettre d’entrer en contact avec sa famille et ses avocats
Mahmoud Shalaby, chercheur à Amnesty International
« Elles doivent également abandonner toute enquête et toute inculpation uniquement liée à son travail légitime au sein des médias ou à l’exercice de son droit à la liberté d’expression. Les relations étroites qu’entretient le gouvernement égyptien avec Khalifa Heftar ne sauraient justifier des représailles contre Nasser al Hawari au motif qu’il a dénoncé des violations des droits humains commises par les forces placées sous le commandement de Khalifa Heftar. »
Le frère cadet de Nasser al Hawari, qui se trouvait avec lui à ce moment-là, a également été interpellé ; les membres des forces de sécurité lui ont brièvement bandé les yeux et l’ont menotté dans une camionnette avant de le relâcher, sous la menace d’une nouvelle interpellation s’il signalait l’arrestation de son frère. Ils ont également saisi son téléphone portable.
Depuis lors, sa famille tente d’obtenir des informations sur le lieu où se trouve Nasser al Hawari, mais en vain. Amnesty International a examiné une copie de la plainte adressée par la famille au ministère public le 10 février pour s’enquérir du lieu où il se trouve. Sa famille n’a toujours pas reçu de réponse.
Nasser al Hawari, fondateur et directeur de l’association libyenne Victimes pour les droits humains, a fui la Libye et s’est rendu en Tunisie en janvier 2024. Il a déclaré avoir été brièvement détenu par la milice Deterrence Apparatus for Combating Terrorism and Organized Crime (DACTO, Dispositif de dissuasion pour la lutte contre le terrorisme et le crime organisé) à Tripoli, le 29 janvier 2024. Il s’est rendu en Égypte en juin 2024.
Après la diffusion sur Internet en janvier 2025 de vidéos montrant des détenus en Libye soumis à des actes de torture et à d’autres formes de mauvais traitements, notamment des passages à tabac et des flagellations, dans la prison de Gernada, sous le contrôle des Forces armées arabes libyennes (FAAL), Nasser al Hawari a fait plusieurs déclarations publiques et apparitions à la télévision afin de dénoncer l’impunité pour ces crimes dans l’est de la Libye, et demander la tenue d’enquêtes indépendantes et impartiales. Amnesty International recueille depuis longtemps des informations sur des crimes relevant du droit international et d’autres graves violations des droits humains commis par les FAAL et les groupes armés alliés, dans un climat d’impunité et de répression de toute forme de dissidence.
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