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Irak. L’exécution de 31 personnes ajoute l’injustice au bain de sang
L’exécution collective de 31 hommes en Irak, annoncée dimanche 22 janvier, pour leur rôle présumé dans un massacre commis en 2014 constitue une nouvelle preuve du mépris flagrant des autorités irakiennes pour les droits humains et d’une utilisation malavisée de la peine de mort au nom de la sécurité, a déclaré Amnesty International.
Les autorités locales ont confirmé à l’organisation qu’elles avaient reçu dimanche 22 janvier les 31 corps à Samarrah, dans le gouvernorat de Salah al Din, et que ceux-ci avaient ensuite été transférés à l’hôpital de la ville pour pouvoir être remis aux proches des condamnés, qui ont commencé à venir les récupérer. Les exécutions ont eu lieu vendredi 20 janvier.
Ces hommes, dont les « aveux » ont très probablement été arrachés sous la torture, ont été condamnés à l’issue de procès expéditifs et entachés de graves irrégularités pour le meurtre de 1 700 élèves officiers sur la base militaire Speicher, située près de Tikrit (gouvernorat de Salahuddin), en juin 2014. Le groupe armé se faisant appeler État islamique (EI) a revendiqué cette attaque.
« C’est la deuxième fois en moins de six mois que les autorités irakiennes procèdent à des exécutions collectives à l’issue de procès iniques, a déclaré James Lynch, responsable de l’équipe Peine de mort d’Amnesty International.
« La peine capitale – le châtiment le plus cruel, inhumain et dégradant qui soit – est utilisée pour créer une illusion de sécurité mais ne fait que perpétuer le cycle de la violence qui ravage l’Irak.
« Amnesty International a toujours condamné avec la plus grande fermeté les atrocités de l’EI, y compris l’odieux massacre de Speicher. Les victimes de ces crimes ont droit à la justice et à la vérité. Néanmoins, les procès iniques, la torture et les exécutions collectives ne peuvent jamais être considérés comme l’expression de la justice.
« Les autorités irakiennes doivent instaurer sans délai un moratoire officiel sur les exécutions en vue d’abolir la peine de mort. »
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Irak. Des personnes détenues à Al Jeddah soumises à la torture et à des disparitions forcées après leur arrestation – Nouvelle enquête
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