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Mexique. Le secrétaire général d'Amnesty dénonce la loi sur la sécurité intérieure et demande au président d’opposer son veto
Le secrétaire général d'Amnesty International, Salil Shetty, a adressé le 18 décembre 2017 une lettre ouverte au président mexicain Enrique Peña Nieto, lui demandant d'opposer son veto à la Loi sur la sécurité intérieure votée par le Congrès le 15 décembre.
S'exprimant au nom d'une organisation qui représente un mouvement de plus de sept millions de personnes à travers le monde, Salil Shetty a noté que « derrière le concept vague et général de " sécurité intérieure ", la loi cache des efforts concertés et dangereux visant à maintenir le rôle des forces armées dans les fonctions de sécurité publique ».
Amnesty International est vivement préoccupée car, à n’en pas douter, cette loi va perpétuer la longue liste des graves atteintes aux droits humains commises au Mexique, notamment les exécutions extrajudiciaires, la torture et les disparitions forcées.
Pourtant, il a été démontré que cette stratégie ne permet pas d’améliorer la sécurité publique durant les 10 années pendant lesquelles l'armée a été déployée dans les rues du Mexique.
Salil Shetty a rappelé au président Enrique Peña Nieto la mise en garde qu'il lui avait faite personnellement il y a près de quatre ans lorsqu'ils s'étaient rencontrés à Mexico au terme de la première année de son mandat. À cette époque, Salil Shetty dirigeait une délégation internationale d'Amnesty qui avait mis en garde Enrique Peña Nieto contre la stratégie militarisée que son gouvernement souhaitait poursuivre.
Le déploiement accru des forces armées pour assumer des tâches de sécurité publique n'a pas contribué à réduire la violence et la criminalité dans le pays. L'année 2017 qui touche à sa fin sera l'année la plus violente du mandat présidentiel d’Enrique Peña Nieto : le taux d'homicides atteindra un nombre record depuis les 10 dernières années.
« C'est un moment pénible pour les citoyens mexicains, snobés par le Congrès qui s’obstine à ne pas tenir compte du tollé général suscité par cette loi. Si le président décide de promulguer ce texte de loi, il mettra les droits humains de millions de personnes en péril », a déclaré Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques d'Amnesty International.
Amnesty International demande aux candidats à l'élection présidentielle de 2018 d'appeler le président Enrique Peña Nieto à opposer son veto à cette loi.
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