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Ouganda. Les autorités doivent appliquer la décision de justice et libérer immédiatement Kizza Besigye et d’autres détenus

En réaction aux informations selon lesquelles Kizza Besigye, opposant politique ougandais et ancien candidat à l’élection présidentielle pour le parti Forum pour le changement démocratique (FDC), a entamé une grève de la faim et selon lesquelles son état de santé se détériore, Tigere Chagutah, directeur régional d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe, a déclaré :

« Les autorités ougandaises doivent appliquer sans attendre l’arrêt de la Cour suprême, faire respecter l’état de droit et cesser de juger des civils devant des tribunaux militaires. Le maintien en détention arbitraire de Kizza Besigye, de Haji Obeid Lutale, membre du FDC, et de leur avocat Eron Kiiza, constitue une violation de leurs droits à la liberté individuelle en vertu de la Constitution ougandaise et du droit international relatif aux droits humains. La détention de ces trois hommes n’a aucun fondement légal. Cette parodie de justice doit prendre fin. »

Les autorités ougandaises doivent appliquer sans attendre l’arrêt de la Cour suprême, faire respecter l’état de droit et cesser de juger des civils devant des tribunaux militaires. Le maintien en détention arbitraire de Kizza Besigye, de Haji Obeid Lutale, membre du FDC, et de leur avocat Eron Kiiza, constitue une violation de leurs droits à la liberté individuelle en vertu de la Constitution ougandaise et du droit international relatif aux droits humains

Tigere Chagutah, directeur régional d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe

La Cour suprême a ordonné que toutes les accusations, les procès pénaux en cours ou en instance devant les cours martiales impliquant des civils cessent immédiatement et soient transférés aux tribunaux ordinaires ayant pleine compétence.

Cette parodie de justice doit prendre fin

Tigere Chagutah

« Amnesty International demande la libération immédiate de Kizza Besigye et de Haji Obeid
Lutale en raison de la nature de leur enlèvement et de leur transfert, constituant une violation flagrante du droit international relatif aux droits humains et de la procédure d’extradition assortie des protections nécessaires à un procès équitable.

« Les autorités pénitentiaires doivent également libérer l’avocat Eron Kiiza, que la Cour martiale générale a déclaré coupable d’” outrage à la cour ” et condamné à neuf mois d’emprisonnement sans procès équitable. Les autorités doivent cesser de s’en prendre aux avocats simplement parce qu’ils font leur travail. »

Complément d’information

Le 16 novembre 2024, Kizza Besigye et Haji Obeid Lutale ont été enlevés à Nairobi. Ils ont refait surface le 20 novembre lorsqu’ils ont comparu devant la Cour martiale générale de Kampala, en Ouganda, et inculpés d’infractions liées à la sécurité et de détention illégale d’armes à feu et de munitions. Ils ont été placés en détention provisoire à la prison de haute sécurité de Luzira, à Kampala, où ils demeurent détenus alors que la Cour suprême a rendu un arrêt le 31 janvier 2025, statuant que le fait de juger des civils devant des tribunaux militaires était contraire à la Constitution. Le 5 février, les avocats de Kizza Besigye ont déposé une requête auprès de la Haute Cour de Kampala pour que ce dernier et Haji Obeid Lutale soient présentés devant cette juridiction. Le 7 février, les avocats d’Eron Kiiza ont déposé une requête similaire pour leur client devant la même cour.

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