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URGENCE PROCHE ORIENT

Exigez avec nous la protection sans condition des populations civiles

Enfant dans le camp Al Hol en Syrie EI rapatriement - Des enfants s'accrochent à des récipients d'eau dans le camp d'Al-Hol, en Syrie, le 8 janvier 2020  Goran Tomasevic/REUTERS

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[INVITATION PRESSE] Enfants français en Syrie. Rapatriez-les !

INVITATION – CONFÉRENCE DE PRESSE

Rapatriez-les !

La Ligue des droits de l’Homme (LDH), Amnesty international, Human Rights Watch, Unicef et le Collectif des familles unies vous invitent à une conférence de presse qui se tiendra le

Mardi 15 février 2022 à 10h00

Au siège de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) (Salle Alfred Dreyfus)

138 rue Marcadet, 75018 Paris – M° Lamarck Caulaincourt (12)

La conférence de presse sera retransmise en direct sur la page Facebook de la LDH @ldhfrance

Au cours de cette conférence de presse, présidée par Malik Salemkour, président de la LDH, s’exprimeront :

·         Françoise Dumont, présidente d’honneur de la LDH

·         Patrick Baudouin, président d’honneur de la FIDH

·         Lynn Maalouf, directrice régionale adjointe pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à Amnesty International

·         Bénédicte Jeannerod, directrice France de Human Rights Watch

·         Adeline Hazan, vice-présidente d’Unicef-France

·      un représentant du Collectif des familles unies & des personnalités de la société civile dont Sophia Aram, Rachid Benzine, Marie Desplechin, et Serge Hefez

Deux cents enfants et leurs mères, de nationalité française, sont retenus dans des camps du nord-est syrien depuis 3, 4 et parfois 5 ans. Les deux tiers de ces enfants étaient âgés de moins de 6 ans en entrant dans ces camps, certains y sont nés.

Ils manquent de soin, sont sous-alimentés et très peu scolarisés. Ils affrontent des températures extrêmes, plus de 40 degrés l’été et moins 10 degrés l’hiver, sous des tentes de fortune. Ils passent leur enfance entourés de barbelés, dans une zone de guerre en proie à toutes les violences. De telles conditions inhumaines portent gravement atteinte à leur intégrité physique et psychique.

Ces enfants sont français : leurs grands-parents, leurs oncles, leurs tantes, les attendent en France depuis des années. Ces femmes sont françaises : elles ne sont judiciarisées qu’en France, ne peuvent être jugées dans le nord-est syrien, et sont sous le coup d’un mandat d’arrêt international français. Les autorités qui les détiennent appellent, depuis des années, tous les pays étrangers, et notamment la France, à procéder au rapatriement. La justice antiterroriste française est de son côté mobilisée. Pour des raisons tant humanitaires que sécuritaires, la CNCDH, le Défenseur des droits, le CICR, la Commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, le Haut-commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU appellent également au rapatriement des femmes et des enfants français.

La France, elle, fait le choix d’abandonner ces enfants et leurs mères en ne rapatriant qu’au « cas par cas » certains enfants, sans leurs mères, sur des critères opaques et discrétionnaires. Durant l’année 2021 plus de 330 femmes et enfants étrangers ont été rapatriés dans leurs pays respectifs. 97 d’entre eux, dont seulement 7 enfants français, étaient européens. Le dernier rapatriement effectué par la France remonte à janvier 2021, depuis plus aucun enfant n’a été rapatrié. Une française de 28 ans est morte faute de soins dans le camp de Roj le 14 décembre dernier : elle laisse derrière elle une petite orpheline de 6 ans que la France, à ce jour, n’a toujours pas de rapatriée.

La position de la France, qui persiste à refuser le rapatriement de tous ces enfants et leurs mères, est de plus en plus isolée. La Belgique, la Finlande, les Pays-Bas, la Suède, le Danemark et l’Allemagne, par exemple, commencent à rapatrier leurs ressortissants

Sur place, la situation sécuritaire ne cesse de se dégrader comme en témoigne la récente prise d’assaut d’une prison par l’organisation terroriste Daech, ce qui a permis la libération et la fuite de nombreux djihadistes et a fait de nombreuses victimes parmi les enfants qui y étaient détenus. L’IE a par ailleurs, et à plusieurs reprises, appelé ses combattants à « libérer » ces enfants et leurs mères pour mieux les enrôler de nouveau.

Au vu de l’extrême gravité et de l’urgence de la situation, la LDH vous invite à une conférence de presse, à laquelle participeront Unicef-France, Amnesty International, Human Rights Watch, des représentants du Collectif des familles unies et des personnalités de la société civile, notamment des arts et des lettres.

A L’ATTENTION DES RÉDACTEURS

Les dernières actualités :

8 février 2022 - Syrie. La mort par balle d’un enfant dans le camp d’al Hol doit inciter la communauté internationale à agir https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2022/02/syria-fatal-shooting-of-a-child-in-al-hol-camp-must-be-a-call-to-international-action/

29 novembre 2021 - Syrie. Il faut rapatrier au moins 27 000 enfants détenus dans des conditions épouvantables dans le nord-est de la Syrie https://www.amnesty.fr/presse/syrie.-il-faut-rapatrier-au-moins-27000enfants-detenus

AMNESTY INTERNATIONAL FRANCE

Service Presse – Véronique Tardivel – 01 53 38 65 41 / 06 76 94 37 05 – vtardivel@amnesty.fr  g>

Créée en 1961, Amnesty International est un mouvement mondial et indépendant de plus de 10 millions de membres et sympathisants qui œuvrent pour le respect, la défense et la promotion de tous les droits inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Amnesty International a reçu le prix Nobel de la paix en 1977. La section française (AIF) a été créée en 1971. Son financement repose sur la générosité du public (200 000 donateurs), sur les ventes de produits de soutien et les cotisations de près de 120 000 membres. AIF est agréée par le Comité de la charte du don en confiance. www.amnesty.fr - @amnestypresse - Agir - Faire un don

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