Dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang, des centaines de milliers de personnes issues de minorités à majorité musulmane ont été séparées de leurs proches et envoyées dans des camps d’internement. Akber en fait partie. Aidez-nous à le libérer !
Ce qui se passe dans ces camps d’internement, nous l’avons documenté. Nous avons des preuves que le gouvernement chinois y perpétue des crimes contre l’humanité. Les personnes détenues, ouïghoures, kazakhes ou issues d’autres minorités ethniques, y sont internées, torturées et persécutées. Le but ? L’assimilation à une nation laïque et homogène par l’élimination de leurs traditions religieuses et culturelles.
En juin 2021, nous avons lancé une pétition internationale exigeant la libération de 60 personnes détenues dans ces camps. Cette pétition a recueilli plus de 50 000 signatures rien qu’en France – nous allons la remettre aux autorités chinoises au mois d’octobre. Nous avons également rencontré certains membres de leur famille, exilés à l’étranger et notamment en France.
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Parmi eux, nous avons échangé avec Abduleziz, l’oncle d’Akber Hushur (艾克白尔·吾舒尔), un homme ouïghour détenu. Akber a été emmené de force en mai 2017 alors qu'il travaillait dans sa boulangerie et envoyé en prison. Il a été condamné à 17 ans de prison. Des membres de la famille d’Akber ont prévenu Abduleziz de cette condamnation 7 mois après. Ils lui ont également appris qu'Akber avait pu envoyer une lettre à son épouse depuis la prison en septembre 2017. Dans cette lettre, il lui demandait de prendre soin de leurs enfants et de ne pas se soucier de lui. L'oncle d'Akber a perdu contact avec sa famille dans le Xinjiang depuis 2019 et il n'a donc pas pu réunir plus d'informations sur la situation d'Akber. Il pense qu'Akber est détenu uniquement en raison de sa situation de travailleur indépendant, considérée comme « dangereuse », et pour avoir enfreint la politique restrictive de contrôle des naissances de la Chine, alors même qu'il avait payé l'amende imposée par les autorités chinoises en 2015.
D’après les informations que nous avons obtenues auprès de sa famille, l’épouse d'Akber a également été envoyée dans un camp d'internement, avant d’être libérée en janvier 2019 et envoyée travailler dans une usine textile, loin de leurs quatre enfants. Elle n'est autorisée à rentrer chez elle que tous les 50 jours.
Aujourd’hui, nous vous proposons d’agir pour soutenir Akber et ses proches. Aidez-nous à le libérer !
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