Dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang, des centaines de milliers de personnes issues de minorités à majorité musulmane ont été séparées de leurs proches et envoyées dans des camps d’internement. Mamat en fait partie. Aidez-nous à le libérer !
Ce qui se passe dans ces camps d’internement, nous l’avons documenté. Nous avons des preuves que le gouvernement chinois y perpétue des crimes contre l’humanité. Les personnes détenues, ouïghoures, kazakhes ou issues d’autres minorités ethniques, y sont internées, torturées et persécutées. Le but ? L’assimilation à une nation laïque et homogène par l’élimination de leurs traditions religieuses et culturelles.
En juin 2021, nous avons lancé une pétition internationale exigeant la libération de 60 personnes détenues dans ces camps. Cette pétition a recueilli plus de 50 000 signatures rien qu’en France – nous l'avons remise aux autorités chinoises au mois d’octobre. Nous avons également rencontré certains membres de leur famille, exilés à l’étranger et notamment en France.
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Parmi eux, nous avons échangé avec Abduleziz, le frère de Mamat Ablat (麦麦提·阿卜来提), un homme ouïghour détenu. Il nous a expliqué que Mamat avait été arrêté au début de l'année 2018 et condamné ensuite à une peine de 16 à 17 ans de prison, certainement en raison de ses pratiques religieuses et de ses contacts avec son frère à l’étranger. Il est possible que sa famille possède des documents officiels concernant le cas de Mamat, mais son frère a perdu contact avec eux et ne peut donc pas obtenir d'informations supplémentaires. Selon Abduleziz, Mamat avait déjà été arrêté en 2015 et envoyé dans un centre de détention pour avoir « prié chez d’autres personnes pendant le Ramadan ». Abduleziz a contacté les autorités chinoises pour avoir plus d'informations sur la raison de sa détention mais en vain. En lieu et place, elles lui ont demandé de retourner dans la région du Xinjiang.
Mamat souffrait de troubles mentaux, mais sa santé s'était améliorée grâce à un traitement.
« Il ne passait jamais une heure entière au même endroit. Il aimait bouger. Je ne peux pas [l’] imaginer en prison, dans une même pièce toute la journée. Je m'inquiète beaucoup pour lui »
Abduleziz, le frère de Mamat
Aujourd’hui, nous vous proposons d’agir pour soutenir Mamat et ses proches. Aidez-nous à le libérer !
3 actions possibles
Agir par le biais de notre web app Actions Urgentes
Envoyer un message de soutien à Mamat
Envoyer un courrier à l'ambassade de Chine