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URGENCE PROCHE ORIENT

Exigez avec nous la protection sans condition des populations civiles

Julie, 23 ans : « Les combats pour les droits humains sont variés et c'est ça qui me plaît »

À l'occasion de la Journée internationale des bénévoles et des volontaires, nous vous proposons de partir à la rencontre de nos militants. Comment ont-ils découvert Amnesty ? Pourquoi ont-ils un jour décidé de sauter le pas du militantisme ? Quel est leur espoir le plus fou ou leur plus belle victoire ? Direction Caen, à la rencontre de Julie, 23 ans, membre d’Amnesty depuis 2015.

Qu’est ce qui t’a donné envie de nous rejoindre ?

J'ai un parcours un peu particulier parce que je suis devenue membre d’Amnesty dans la rue, après avoir discuté avec un recruteur de donateurs qui me demandait si je pouvais faire un don. Je lui ai donné mon RIB. Et par la suite, j’ai croisé le groupe local Amnesty de Caen lors d'un festival de musique, et je ne les ai plus jamais quittés.

La défense des droits humains regroupe beaucoup de thématiques différentes : droit à la santé, lutte contre les discriminations, la peine de mort ou la torture, plaidoyer pour la libération des prisonniers politiques, etc. C'est très varié et c'est ça qui me plaît !

Quelle est ta plus belle victoire à nos côtés ?

Celle qui m’a le plus marquée, c'était au cours d’une intervention dans une classe de CM1-CM2 pour parler de discrimination et d'harcèlement dans une école primaire, touchée par des problèmes de racisme. À la fin de notre intervention, une des enfants s'est levée en disant : « C'est moi qui faisais du racisme envers ces personnes, je suis désolée. Je comprends que ce n'est pas bien et je propose qu'au début de chaque année scolaire les élèves de CM1 et de CM2 fassent un discours pour les plus petits, pour leur montrer que ce n'est pas bien de faire de la discrimination. » Pour moi, c'était un moment très fort. Une belle victoire. Car non seulement ces jeunes ont compris que les violations des droits humains pouvaient survenir très vite et les toucher de près, mais aussi qu'ils pouvaient être eux-mêmes les auteurs de discriminations, de harcèlement ou de discours toxiques, et s'en repentir.

Quel est ton plus grand espoir pour demain ?

Que la Déclaration universelle des droits de l'homme devienne contraignante. Que chaque État signataire de cette déclaration soit responsable devant la loi, et puni s'il ne la respecte pas.

Amnesty International en un mot ?

« Jaune » !