À l'occasion de la Journée internationale des bénévoles et des volontaires, nous vous proposons de partir à la rencontre de nos militants. Comment ont-ils découvert Amnesty ? Pourquoi ont-ils un jour décidé de sauter le pas du militantisme ? Quel est leur espoir le plus fou ou leur plus belle victoire ? Direction Nice, à la rencontre de Martine, 70 ans, membre d’Amnesty depuis 2007.
Qu’est ce qui t’a donné envie de nous rejoindre ?
J’ai très tôt été sensible à la question des droits humains, et notamment aux discriminations religieuses et sociales. C’est sans doute lié à l’histoire de ma famille puisque je suis issue d’une famille de Juifs dont beaucoup ont été déportés lors de la Seconde Guerre mondiale. Et puis, j’ai toujours eu une horreur absolue de la peine de mort. Depuis gamine, je trouve ça obscène, horrible. Que des hommes puissent exécuter d’autres hommes sous couvert de la loi – puisque c’est ça le pire – c'est immonde !
Quelle est ta plus belle victoire à nos côtés ?
C'était il y a sept ou huit ans, une de mes premières victoires dans l’équipe « demandeurs d’asile ». J’avais monté avec une collègue militante un dossier pour une jeune femme guinéenne qui souffrait d’un mariage forcé. Elle avait fui son mari avec sa petite fille menacée d’excision. L'enfant a obtenu le statut de réfugiée, et sa mère a eu la protection subsidiaire. C’était une de nos premières victoires. J’en garde un très beau souvenir.
Quel est ton plus grand espoir pour demain ?
Qu’Amnesty International n’ait plus rien à faire, qu’il n’y ait plus de travail ! Mais ça n’en prend pas le chemin. Je crois que, vu la montée des dictatures et de l’extrême-droite, il nous reste encore du pain sur la planche...
Amnesty International en un mot ?
C’est la défense des droits humains. Un combat essentiel, fondamental et entièrement légitime. Voilà, ça fait un peu plus d’un mot mais ce n’est pas grave !
