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Tombes du mémorial de Srebenica où à eu lieu le génocide 8000 bosniaques
Tombes du mémorial de Srebenica où à eu lieu le génocide 8000 bosniaques © Amnesty International
Conflits armés et protection des civils

En Serbie, la condamnation tant attendue d’un criminel de guerre

Justice a enfin été rendue pour les milliers de victime du criminel de guerre Vojislav Seselj, président du parti radical serbe.

Après la décision rendue par le Mécanisme de l’ONU, Vojislav Seselj a été condamné à 10 ans d'emprisonnement. En effet, il a été reconnu coupable pour trois chefs d’accusation dont crimes contre l'humanité, notamment pour persécution, déportation et actes inhumains en Serbie.

Cette décision permet aux milliers de victimes des conflits armés qui ont déchiré l'ex-Yougoslavie d'obtenir enfin justice.

Voir aussi : En Bosnie-Herzégovine, un criminel de guerre enfin condamné

Même si la Chambre d'appel a blanchi Vojislav Seselj pour d'autres accusations liées à des crimes de guerre, il est important de noter qu'elle a estimé qu'il y a eu en effet "une attaque généralisée et systématique contre la population civile non serbe en Croatie et en Bosnie-Herzégovine".

Une victoire qui reste incomplète

Il est désormais essentiel que les juridictions nationales redoublent d'efforts pour traduire en justice les auteurs de graves atteintes aux droits humains qui ne l’ont pas encore été.

Plus de 20 années se sont écoulées depuis cette guerre, et des milliers de cas de crimes de guerre n'ont toujours pas été résolus et sont toujours en instance devant des juridictions nationales dans cette région du monde.

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