Aller au contenu
Agir
Faire un don
ou montant libre :
/mois
Grâce à la réduction d'impôts de 66%, votre don ne vous coûtera que : 5,1 €/mois
URGENCE GAZA-ISRAËL

Face à l’horreur, agissez avec nous pour exiger un cessez-le-feu immédiat et la protection des civils.

Description: Ukrainian rescuers of emergency services and police officers are working at the site of Okhmatdyt children's hospital damaged by Russian missiles in Kyiv, Ukraine, on July 8, 2024, amid Russia's invasion of Ukraine. At least 27 people are being reported killed and more than 100 injured in a massive Russian missile strike attack on Kyiv this morning, according to local media. (Photo by STR/NurPhoto via Getty Images)
Des sauveteurs ukrainiens des services d'urgence et des policiers travaillent sur le site de l'hôpital pour enfants Okhmatdyt endommagé par des missiles russes à Kiev, en Ukraine, le 8 juillet 2024. Photo by STR/NurPhoto via Getty Images
Conflits armés et protection des civils

Ukraine : un hôpital pour enfants gravement endommagé par une frappe de missile russe

Ce lundi 8 juillet, des frappes russes ont touché plusieurs établissements médicaux en Ukraine, dont un hôpital pour enfants dans la capitale, Kiev. Ces crimes «ignobles» ne doivent pas rester impuni, selon Marie Struthers, directrice du programme Europe de l’Est et Asie centrale à Amnesty International.

Selon les autorités ukrainiennes, la Russie a tiré plus de 40 missiles sur des petites et grandes villes à travers l’Ukraine, dans la journée du 8 juillet.

Au moins 22 civils auraient été tués à Kiev, et pas moins de 72 blessés [ces chiffres ont été revus à la hausse depuis l'envoi du communiqué]. À Kryvyi Rih, au moins 10 civils ont perdu la vie et plus de 30 ont été blessés, et d’autres victimes ont été signalées à travers le pays.

La première frappe de missile contre Kiev a détruit une grande partie d’Ohmatdyt, un hôpital pour enfants, endommageant ses cinq bâtiments. La frappe suivante a partiellement démoli un autre bâtiment à Kiev, où se trouvent la maternité Isida et le centre médical Adonis, faisant au moins sept morts. Au fur et à mesure du déblaiement des décombres, le bilan s’alourdit.

Les images glaçantes qui nous parviennent des sites de deux attaques à Kiev rappellent la cruauté de l’agression de la Russie contre l’Ukraine.

Des preuves disponibles

Les preuves désormais largement disponibles, vérifiées pour certaines par des experts d’Amnesty International, notamment des vidéos de la frappe qui a détruit l’établissement hospitalier pour enfants d’Ohmatdyt à Kiev, laissent à penser que l’hôpital a été touché par un missile de croisière russe entrant. La Russie, faisant preuve d’une audace cruelle, tente de rejeter la faute sur la défense aérienne ukrainienne, dans le but d’esquiver sa responsabilité quant aux pertes civiles et à la destruction d’installations médicales.

La destruction d’hôpitaux, de bâtiments résidentiels et d’infrastructures essentielles est ignoble, et tout acte qui cible ou fait fi des civils doit être condamné sans équivoque.

Le nombre de victimes civiles à travers le pays ne cesse d’augmenter, y compris lors d’autres frappes de missiles qui ont eu lieu aujourd’hui à Kryvyi Rih, Pokrovsk, Dniepr, Kramatorsk et Slovyansk.

Ces actes violents se poursuivront tant que les responsables de ces crimes de droit international ne sauront pas qu’ils devront en répondre à titre individuel. Cette journée tragique doit servir d’alerte pour l’ensemble de la communauté internationale : il lui faut agir sans attendre, de manière efficace, en vue de rendre justice.