La condamnation à 18 ans de prison pour l’ancien vice-président de la République démocratique du Congo marque une avancée historique pour les victimes de violences sexuelles pendant les conflits.
L’arrestation, la condamnation et le verdict de la Cour Pénale Internationale (CPI) visant Jean-Pierre Bemba adressent un signal fort : ceux qui commettent des crimes relevant du droit international seront au bout du compte tenus pour responsables de leurs actes.
Le verdict fait suite à la condamnation par la CPI au mois de mars de Jean-Pierre Bemba, ancien vice-président de la République démocratique du Congo (RDC), pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis en République centrafricaine – meurtres, viols et pillages notamment.
Cela fait aussi clairement savoir que l’impunité pour les violences sexuelles utilisées comme arme de guerre ne sera pas tolérée et que les commandants militaires doivent prendre toutes les mesures nécessaires afin d’empêcher leurs subordonnés de commettre de tels crimes. S’ils s’en abstiennent, ils auront des comptes à rendre.