Pendant huit mois nous nous sommes mobilisés pour demander la libération des défenseures des droits humains saoudiennes. Trois d'entre elles, Iman al-Nafjan, Aziza al-Yousef et Ruqayyaa al-Mhareb, ont été libérées de manière provisoire, le 28 mars dernier.
Après 10 mois de détention arbitraire et de torture, elles pourront enfin rentrer chez elles et retrouver leurs proches. Elles ont été enfermées il y a presqu’un an, séparées de leurs familles, soumises à la torture et menacées, uniquement pour avoir exprimé leurs opinions et avoir revendiqué pacifiquement les droits des femmes en Arabie Saoudite.
En savoir plus : Trois militantes saoudiennes pour les droits des femmes.
Justice n’est pas encore faite
Leur libération est une très bonne nouvelle. Toutefois, cette mesure est bien tardive, car ces femmes n’auraient jamais dû être incarcérées et leur libération ne doit assurément pas reposer sur une base provisoire.
Des enquêtes indépendantes et impartiales sur les allégations de torture formulées par ces militantes n’ont toujours pas eu lieu. Leurs droits fondamentaux ont été violés à maintes reprises, et elles n’ont toujours pas obtenu réparation pour cela.
Nous demandons aux autorités saoudiennes d’abandonner toutes les charges retenues contre elles et les autres défenseures des droits humains actuellement en prison dans le pays, nous exigeons leur libération immédiate et sans condition.
Demandez la libération de Loujain al-Hathloul
Iman al-Nafjan, Aziza al-Yousef et Ruqayyaa al-Mhareb ont obtenu la libération provisoire, mais d'autres militantes saoudiennes restent derrière les barreaux. C'est le cas de Loujain al-Hathloul. Demandez sa libération.