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URGENCE PROCHE ORIENT

Exigez avec nous la protection sans condition des populations civiles

© orcearo
Personnes réfugiées et migrantes

Grèce : un jeune étudiant risque d'être expulsé

Noori a 21 ans. Il a tellement peur pour sa vie qu’il ne veut pas dévoiler son nom. En Syrie, il était étudiant en médecine. Du fait de la guerre, il a été obligé de fuir son pays cet été.

MISE À JOUR LE 29/9/2017 : Le 22 septembre 2017, la plus haute cour de Grèce a rejeté le dernier recours contre les précédentes décisions déclarant que les demandes d’asile de Noori et Afaaz, un deuxième syrien, devraient être étudiées en Turquie. Si Noori et Afaaz sont expulsés, ils seront les premiers demandeurs d’asile renvoyés officiellement en Turquie par la Grèce au motif que la Turquie est un pays sûr depuis l’entrée en vigueur de l’accord UE-Turquie. Pourtant la Turquie est loin d’être un pays sûr pour des réfugiés, en particulier depuis l’entrée en vigueur de l’état d’urgence. Ce retour forcé, s’il avait lieu, pourrait créer un dangereux précédent pour de futurs renvois de demandeurs d’asile en vertu de l’accord entre l'Union européenne et la Turquie.

Il a essayé de se rendre en Turquie quatre fois. Lors de ses deux premières tentatives, il a été arrêté et battu par les militaires turcs avant d'être renvoyé en Syrie. Lors de troisième tentative, il a été attaqué par un groupe armé. Onze personnes avec lesquelles il voyagé ont été tuées.

Rejoindre sa famille

Il est resté un mois et demi en Turquie pendant lequel il a été attaqué à deux reprises. Il ne voulait pas rester en Turquie, sans attache ni connaissance. Il voulait rejoindre des membres de sa famille en Europe.

Signer la pétition : ce jeune étudiant syrien ne doit pas être expulsé

Ce qui l’attend en Turquie …

Nous avons dénoncé à plusieurs reprises que la Turquie n’est pas un pays sûr pour les réfugiés. Il n’y a pas de protection suffisante pour eux dans ce pays : - grande difficultés pour régulariser leur situation auprès des autorités - quasi-impossibilité de trouver du travail - arrestations, détentions et parfois même renvois en Syrie de réfugiés.

Le début d’une longue série noire

L’expulsion de Noori crée le premier pas franchi par l’UE pour ensuite pouvoir renvoyer des milliers de réfugiés de la Grèce vers la Turquie. 13,100 personnes sont arrivées sur les îles grecques depuis la mise en œuvre de l’accord UE-Turquie. Ils sont tous bloqués dans des camps surpeuplés et sordides en attente d’une décision de leur demander d’asile. Dénonçons cette décision honteuse.