Après la publication de notre rapport liant plusieurs grandes entreprises à des atteintes aux droits humains en République Démocratique du Congo (RDC), la Bourse des métaux de Londres a ouvert une enquête.
La Bourse des métaux de Londres contribue à fixer les prix des métaux industriels, notamment celui du cobalt. L’objectif de cette enquête est de déterminer si du cobalt extrait par des enfants est négocié à Londres.
Une transparence exigée et indispensable
La bourse a demandé à ses membres de fournir des informations sur leurs pratiques en matière d’approvisionnement responsable avant le 1er décembre.
Il existe des lignes directrices internationales claires en ce qui concerne l’approvisionnement responsable et il est inacceptable que nous devions dénoncer des entreprises pour qu’elles s’y conforment.
La transparence est indispensable pour mettre fin au fléau du travail des enfants dans les chaînes d’approvisionnement de cobalt pour les batteries, et nous saluons l’engagement de la Bourse des métaux de Londres à faire la lumière sur les recoins les plus sombres du commerce de cobalt.
Les entreprises n’ont plus d’excuse et doivent assumer la responsabilité de ce qui entre dans la fabrication de leurs produits. Elles pourraient commencer par révéler les mesures qu’elles prennent pour veiller à ce que leurs chaînes d’approvisionnement soient propres et justes.
Il y a près de deux ans, nous avons révélé que du cobalt extrait par des enfants en RDC se retrouve dans nos produits de consommation courante comme les smartphones et les voitures électriques, et que de très nombreuses entreprises ne savent pas, ou ne souhaitent pas révéler, d’où provient leur cobalt.
3 choses à faire pour interpeller ces entreprises qui manquent de transparence
Dites à ces entreprises de mener une enquête rigoureuse sur leur chaîne d’approvisionnement en cobalt