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Les Palestiniens luttent pour survivre au quotidien parmi les décombres des bâtiments détruits par les attaques israéliennes, aggravées par des conditions météorologiques difficiles, le 23 février 2025, dans le camp de réfugiés de Jabalia, à Gaza.

Situation des droits humains dans le monde 

2025, au bord du précipice

Des familles tentent de survivre dans les décombres du camp de Jabalya, Gaza, le 23 février 2025. ©Mahmoud Hamda / Anadolu via AFP

L’intensification de la répression, des pratiques autoritaires, des conflits et le piétinement du droit international par les pays les plus puissants menacent l’idéal des droits humains pour toutes et tous. Alors que le monde se trouve à un tournant historique, notre dernier rapport annuel pointe également des raisons d’espérer et des appels à l’action et à la résistance.

L’édition 2025 de La situation des droits humains dans le monde identifie et recense les principales évolutions des droits fondamentaux dans le monde au cours de l’année passée. Notre rapport annuel, de près de 500 pages, fruit d’enquêtes et d’analyses menées dans 150 pays, met en évidence les grandes tendances suivantes :

🔸 L’escalade catastrophique des conflits a été permise par l’inaction de nombreux États occidentaux, voire l’action de certains membres du Conseil de sécurité des Nations unies dont les entraves ont affaibli le multilatéralisme et la justice internationale.

🔸 De nombreux États ont mis en place des mesures répressives destinées à réduire au silence les défenseur·e·s des droits humains ou leurs opposant·e·s afin d’asseoir leur pouvoir.

🔸 L’échec mondial et l’inaction générale dans la lutte contre les inégalités, l’effondrement climatique et les transformations technologiques mettent en péril les générations futures.

🔸 Les 100 premiers jours de la présidence de Donald Trump ont accentué des régressions mondiales et des tendances profondes observées en 2024.

❗️Les pratiques autoritaires et l'anéantissement du droit international ne sont toutefois pas une fatalité : les populations résistent aux atteintes aux droits humains ; les gouvernements peuvent garantir la justice internationale et doivent continuer à le faire.

Des conflits plus violents et en direct sur nos écrans

Les conflits se sont intensifiés en 2024 à travers le monde. Les États comme les groupes armés semblent ne plus avoir de limites et ont multiplié nombre de crimes de guerre et de violations graves du droit international humanitaire. La vie de millions de personnes a été anéantie. Un génocide se déroule à Gaza au vu et au su du monde entier, sans susciter une réaction à la hauteur de la gravité des faits.

🔺Les opérations militaires israéliennes lancées dans la bande de Gaza, en réaction aux terribles attaques du Hamas qui ont fait 1 200 morts et 251 otages israéliens le 7 octobre 2023, constituent un crime de génocide, au regard de la Convention sur le génocide de 1948. La gravité des actes commis, les méthodes de guerre employées, la multiplication de propos déshumanisants de hauts responsables israéliens, qui se poursuivent aujourd’hui encore alors que nous publions ce rapport, démontrent la volonté de destruction de la population palestinienne de Gaza. Parallèlement, le système d'apartheid et d'occupation illégale en Cisjordanie (dont Jérusalem-Est) s’avère de plus en plus violent.

🔺La Russie a tué plus de civils ukrainiens en 2024 que l'année précédente. Son offensive continue de cibler les infrastructures civiles et a soumis les détenus à des actes de torture et à des disparitions forcées.

🔺 Au Soudan, le conflit en cours, qui est un des plus violents et qui a engendré la plus grande crise de déplacements internes au monde, a suscité une indifférence quasi totale de la communauté internationale, à l'exception d'acteurs cyniques qui ont profité de l'occasion pour violer l'embargo sur les armes imposé par l'ONU au Darfour.

🔺 Au Myanmar, toutes les parties au conflit ont intensifié leurs campagnes militaires, et les Rohingyas ont subi les pires violences depuis 2017.

🔺 Tout au long de l'année 2024, nos équipes ont constaté une augmentation alarmante du nombre de cas de violences sexuelles liées aux conflits au Soudan, en République démocratique du Congo (RDC) et en République centrafricaine.

L’effet Trump

Dès le début de son deuxième mandat, le président Trump s'en est pris rapidement et délibérément à des institutions et des initiatives américaines et internationales essentielles qui avaient pour objectif de rendre notre monde plus sûr et plus juste.

Son offensive, tous azimuts, contre les concepts mêmes du multilatéralisme, de l'asile, de la justice raciale et de genre, de la santé mondiale et de la protection du climat aggrave les dommages considérables qu'ils ont déjà subis et encourage d'autres dirigeants et mouvements anti-droits à poursuivre leurs attaques.

⚠️L'« effet Trump » accélère la plongée de l'humanité dans une nouvelle ère brutale, marquée par les pratiques autoritaires et la cupidité des entreprises.

✊LUTTER CONTRE L'IMPUNITÉ

Les États doivent soutenir les enquêtes internationales et nationales sur les nombreux crimes relevant du droit international commis par toutes les parties à des conflits. Ils doivent mettre en œuvre la compétence universelle ou prendre des mesures pour l'intégrer dans leurs systèmes nationaux. Ils doivent appliquer les avis et décisions de la Cour internationale de justice (CIJ) et traduire les auteurs en justice, notamment en exécutant les mandats d'arrêt et en protégeant la Cour pénale internationale (CPI) et son personnel contre les sanctions et autres menaces.

Les libertés et les droits sous pression autoritaire

La dissidence est réprimée de façon de plus en plus décomplexée. En 2024, de trop nombreux opposant·e·s ont été détenu·e·s arbitrairement, voire éliminé·e·s pour avoir simplement osé prendre la parole. Sous couvert de sécurité ou de maintien de l’ordre, le droit de s’exprimer, de s’associer et de manifester est réprimé, parfois jusque dans le sang.

🔺Du Bangladesh, où l’ordre de « tirer à vue » sur les étudiants a été donné, à l’Inde, en passant par la Géorgie et le Népal, le déploiement d'armes létales et d'armes à létalité réduite par les forces de police durant les manifestations a causé le décès de plusieurs centaines de personnes.  

🔺 La Turquie a imposé une interdiction générale des manifestations et continue de recourir à une force inutile et aveugle contre des manifestants pacifiques.

🔺 Aux États-Unis, la police a utilisé la force pour disperser et arrêter des manifestants pacifiques qui s'opposaient, dans plusieurs universités du pays, au génocide perpétré à Gaza. Ces mesures stigmatisent les Palestiniens et punissent ceux qui les soutiennent ont aussi été appliquées dans plusieurs pays européens, notamment en France, en Allemagne, et au Royaume-Uni.

21pays ont présenté des lois ou des projets de loi visant à réprimer la liberté d'expression ou à interdire les médias.
15pays au moins ont pris des mesures pour restreindre la liberté d’association

🔺 En Biélorussie, le nombre de documents interdits pour « contenu extrémiste » a presque doublé en 2024.

🔺 En Russie, 55 nouvelles organisations, dont celles de peuples autochtones, ont été arbitrairement qualifiées d'« extrémistes ». La liste des personnes et organisations qualifiées d'« agents étrangers » s'est allongée de 169 noms.

🔺 À Hong Kong, 45 militants pro-démocratie ont été condamnés à des peines allant jusqu'à 10 ans de prison après avoir été reconnus coupables de « complot en vue de commettre des actes de subversion » pour avoir organisé des primaires électorales non officielles.

⚠️L'espace civique s’est considérablement restreint en 2024. Cela a entraîné des répercussions sur l'exercice de tous les droits, notamment la liberté de la presse, le droit à l'information et la liberté d'expression, d'association et de réunion pacifique, ainsi que le droit à la non-discrimination.

✊GARANTIR LES DROITS

Les gouvernements doivent reconnaître le rôle essentiel de la société civile et des médias indépendants. Ils doivent autoriser les manifestations pacifiques et garantir les droits à la liberté d'expression et de réunion, et mettre fin à l'oppression des ONG. Ils doivent également protéger des attaques les défenseurs des droits humains, les journalistes, mettre fin à toute violence d'État à leur encontre et s'abstenir de harceler ou de censurer la presse indépendante.

Quand le droit se range du côté des manifestants

 ✅En Corée du Sud, le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a suspendu le droit de réunion pacifique et déclaré la loi martiale, avant que l’Assemblée nationale ne les annule, à la suite de manifestations publiques massives, puis démette le président de ses fonctions.

✅Au Nigéria, la Cour de justice de la CEDEAO a statué que les autorités avaient violé les droits des manifestant·e·s du mouvement #EndSARS. 

✅Au Royaume-Uni, une réglementation renforçant les pouvoirs de la police en matière de restriction des manifestations a été jugée illégale et invalidée.

Droits des femmes et des personnes LGBTI+ : le grand recul

Les femmes ont été la cible de multiples violences, discriminations et lois régressives en 2024 tout comme les personnes de la communauté LGBTI+, qui ont vu leurs droits attaqués, réduits, en raison d’une prolifération de lois discriminatoires et répressives.  

🔺 Le Malawi, le Mali et l'Ouganda ont pris des mesures pour criminaliser ou maintenir l'interdiction des relations sexuelles entre adultes consentants de même sexe, tandis que la Géorgie et la Bulgarie ont réprimé une prétendue « propagande LGBTI ».

59cas de féminicides de femmes transgenres au Mexique 
11 000cas, au moins, de violences fondées sur le genre signalés au cours du 1er semestre de l’année en République centrafricaine
1féminicide signalé toutes les 33 heures en Argentine

🔺 En Iran, de nouvelles lois rendant obligatoire le port du voile ont intensifié l'oppression des femmes et des filles, imposant des flagellations, des amendes exorbitantes et de lourdes peines de prison, tandis que les fonctionnaires et les miliciens, qui s'en prennent violemment à celles qui ont enfreint la loi, bénéficient de l'impunité.

🔺 En Afghanistan, les Talibans ont accentué leur politique d’apartheid contre les femmes. L’adoption de lois « sur le vice et la vertu » qui leur refusent le droit au travail et à l'éducation a de facto criminalisé l'existence publique des femmes et des filles.  

🔺 De l’Argentine à la Russie, l’accès aux services de santé sexuels et reproductifs a été fortement réduit. 

Des avancées législatives majeures

✅ La reconnaissance des droits des personnes transgenres a progressé dans certains pays comme le Japon, la Corée du Sud et Taïwan.

✅La Thaïlande a légalisé le mariage pour les couples de même sexe, tout comme la Grèce et la République tchèque.

✅L’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution française a marqué une victoire historique dans ce combat mondial. 

Des politiques migratoires façonnées par le racisme   

En 2024, les politiques migratoires ont continué d’être façonnées par le racisme et l’exclusion, mettant en péril les droits fondamentaux de milliers de personnes en quête de refuge. Nombre de gouvernements ont aussi opté pour des mesures brutales en ayant recours aux détentions arbitraires et aux expulsions massives.

🔺 En Égypte, des centaines de réfugiés soudanais ont été renvoyés de force après avoir été détenus arbitrairement. Le Pakistan a procédé pour sa part à des déportations massives vers l’Afghanistan.

🔺 Les États-Unis ont suspendu l’entrée des demandeurs d’asile à leur frontière avec le Mexique, les exposant au risque d’extorsion, d’enlèvement et de violences sexuelles ou fondées sur le genre. 

🔺 Au Liban, 90% de la population réfugiée syrienne vit dans une extrême pauvreté et se trouve dans l’incapacité d’accéder à une alimentation suffisante, au logement, à l'éducation et aux soins de santé. 

315 000réfugiés renvoyés en Afghanistan par les autorités pakistanaises
20 000personnes migrantes renvoyées par l’Algérie entre janvier et août 2024
800ressortissant·e·s soudanais·e·s renvoyé·e·s par les autorités égyptiennes entre janvier et mars  2024

🔺 Les autorités britanniques ont tenté d'annuler une décision de la Cour suprême, estimant que le Rwanda n’était pas un pays sûr.

🔺 Les autorités grecques ont systématiquement ignoré les jugements de la Cour européenne des droits de l'homme, qui a notamment statué en 2024 que la Grèce avait violé le droit à la vie dans le cadre d’une interception en mer.

🔺 Du Canada à l’Arabie Saoudite, des systèmes de visas discriminatoires ont renforcé le risque d’exploitation des travailleurs migrants, souvent liés à un seul employeur.

 

Solidarité sans frontière

✅Malgré des tendances inquiétantes, la solidarité s’organise aux quatre coins du monde : des groupes de parrainage citoyen ont continué de contrer le racisme et l’exclusion par des marques concrètes de solidarité.  

Les températures et les forages en hausse

Aucune région du monde n’a été épargnée par la crise climatique en 2024. Les gouvernements ont échoué à protéger les populations des conséquences de la hausse de la température moyenne mondiale. Les événements climatiques extrêmes sont plus fréquents et entraînent une augmentation de la mortalité, des déplacements forcés, de la famine et autres préjudices en matière de droits humains.  

🔺 Les États continuent d’investir dans des activités économiques qui aggravent la crise climatique comme l’extraction des énergies fossiles. 

🔺La COP29 a été une catastrophe : un nombre record de lobbyistes du secteur des énergies fossiles ont entravé les progrès vers une élimination équitable et progressive, tandis que les pays les plus riches ont intimidé les pays à faible revenu pour qu'ils acceptent des accords de financement climatique dérisoires.

🔺 La moitié de la population du Zimbabwe, soit 7,6 millions de personnes, est en situation d’insécurité alimentaire, en raison de la sécheresse extrême qui sévit dans le pays.

11 millions d’enfants sont menacés par la pollution atmosphérique (UNICEF)

🔺Le manque de régulation des entreprises associé à leur lobbying intense pour influencer les lois et les politiques ont permis de graves atteintes aux droits fondamentaux, comme la pollution de l’eau potable, des terres agricoles, des zones de pêches, de l’air.

🔺La demande de minerais rares, et considérés comme cruciaux dans le cadre de la transition vers les énergies renouvelables, augmente et accroit les risques en matière de droits humains. 

⚠️Le slogan « Drill, baby, drill » (« Fore, bébé, fore ») utilisé par Donald Trump pendant sa campagne électorale n’a fait que refléter une situation existante et annonçait sa décision de retirer les États-Unis de l'Accord de Paris sur le climat.

✊ PROTÉGER LE CLIMAT ET LA PLANÈTE

L’action climatique doit être à la hauteur de l’augmentation des températures et des enjeux humains.  Les gouvernements doivent cesser de subventionner le secteur des combustibles fossiles et mettre en œuvre les moyens de les éliminer de façon rapide, équitable et financée. L’Union européenne doit rejeter les démarches qui visent à affaiblir les protections relatives aux droits humains, à l’environnement et au climat. Les autres régions du monde doivent adopter à leur tour des mesures protectrices.  

Plus de responsabilité et de mobilisation

✅ En 2024, l’Union européenne a adopté une directive sur  le devoir de vigilance. Bien que mise à l’épreuve et menacée, cette loi exige des plus grandes entreprises de respecter de nouvelles règles en matière de droits humains et d'impact sur l'environnement.

✅ Malgré un contexte de montée de répression, les activistes pour le climat se sont mobilisés à travers divers outils de lutte comme les recours juridiques et des actes de désobéissance civile pour faire face aux échecs des États et des entreprises.

Big Tech : faire profit sur la haine 

En 2024, les élections présidentielles aux États-Unis ont mis en lumière l’immense pouvoir des géants américains de la Tech (X, Meta, Amazon, Apple…).  Leur capacité à faciliter les atteintes aux droits humains rend urgent le besoin d’une réglementation contraignante sur les technologies.

 🔺 Le modèle économique des géants des réseaux sociaux, conçu sur l’engagement, (qu’importe le contenu, pourvu qu’il fasse réagir et ainsi générer plus de profit) et la suppression des politiques de modération ont favorisé la diffusion de contenus haineux.  Ce système participe à de graves violations des droits humains et fragilise l’état de droit.

🔺 À coup d’algorithmes superpuissants, le propriétaire de X, l’homme d’affaires et milliardaire Elon Musk a démultiplié les messages de soutien envers un seul et unique candidat à l’élection présidentielle, Donald Trump, qui une fois élu, lui a confié un poste ministériel.

🔺 Aux États-Unis,  des contenus sur le droit à l’avortement ont été supprimés par le groupe Meta (Facebook, Instagram et Tiktok).  

 

IA : injustice accentuée 

En 2024, de plus en plus d’États ont eu recours à l’intelligence artificielle (IA) pour « techno-solutionner » divers secteurs comme la protection sociale, le maintien de l’ordre, la gestion aux frontières. 

🔺 Au Danemark, en Serbie et aux Pays-Bas, sous prétexte d’améliorer l’efficacité des services de l’État et d’automatiser les prestations publiques, les algorithmes utilisés pour « traquer » les fraudes ont en réalité ciblé de manière injuste des populations déjà précaires et ont contribué à davantage de discriminations et d’inégalités.

🔺Les technologies de reconnaissance faciale ont eu un effet dissuasif sur le droit de manifester dans de nombreuses régions du monde.

🔺De plus en plus de pays recourent, en toute opacité, à des logiciels espions hautement intrusifs.

🔺Des violences liées au genre facilitées par les technologies de surveillance sont une menace grandissante pour les défenseur·e·s des droits de femmes et des personnes LGTBI+ notamment en Ouganda et en Thaïlande.

⚠️Sous la pression des lobbies technologiques, certains États ont renié leurs engagements en matière de régulation numérique.

✊ALLIER INNOVATION ET RÉGULATION

Les entreprises doivent faire davantage pour réglementer les technologies reposant sur l’intelligence artificielle et doivent prendre leur responsabilité pour protéger les droits humains. Loin de freiner l'innovation, la régulation permet de s’assurer que les grands principes de protection des droits ne seront pas piétinés. L’Union européenne doit poursuivre ses efforts de régulations pour mieux protéger les droits humains des technologies abusives.

Les producteurs de logiciels espions devant la justice

✅Des organisations de la société civile, dont Amnesty International, ainsi que certains États, ont dénoncé les atteintes aux droits humains causées par l’usage des logiciels espions. Des actions judiciaires se sont poursuivies, tout au long de 2024, notamment aux États-Unis et en Thaïlande contre l’entreprise israélienne NSO groupe, développeuse de logiciels espions.

✅Amnesty International a continué à créer et mettre à disposition de nouveaux outils pour permettre aux militant·e·s de se protéger.

 

Lire aussi : Comment réguler l’intelligence artificielle, zoom sur l’AI Act européen

« Notre avenir n’est pas scellé, mais l’humanité se trouve à un moment charnière de son histoire ». […] Nous devons répondre aux carences du système international pour que les droits humains soient respectés. Nous sommes cependant confrontés à des forces qui aspirent à imposer un modèle totalement différent. […] Organiser la résistance contre ces forces n’est pas seulement indispensable : c’est aussi la seule voie légitime dont nous disposons. »

Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International (extrait de la préface du rapport annuel 2020-2025).

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