Exigez avec nous la protection sans condition des populations civiles
Campagne d'Amnesty International France qui met en lumière le déni de l'Etat français face aux violences policières dans le pays. © Yann Levy / Hans Lucas
Interpellez vos élus contre la proposition de loi «Sécurité Globale» !
Cette action est terminée. Merci pour votre mobilisation !
Ce texte, intitulé aujourd'hui "proposition de loi pour un nouveau pacte de sécurité respectueux des libertés", est désormais entre les mains de sept sénateurs et de sept députés. Malgré quelques avancées sur cette proposition de loi, celle-ci porte gravement atteinte à nos droits fondamentaux.
Si cette proposition de loi était adoptée, c’est le droit au respect de notre vie privée qui serait compromis. Les forces de l’ordre disposeraient de plus de moyens pour nous surveiller, partout. Et rien n’exclut dans l’avenir l’utilisation des logiciels de reconnaissance faciale pour les images collectées à l’aide des caméras piétons ou des caméras embarquées, sauf pour les images filmées par drone.
Notre droit d’informer ou celui d’être informés seraient aussi en péril. En créant un nouveau délit très vague portant sur la provocation à l’identification, entre autres, d’un policier ou d’un gendarme, cette proposition de loi risquerait d’entraver la diffusion d’images des violences policières et pourrait renforcer le climat d’impunité chez les forces de l’ordre.
Ensemble demandons à nos parlementaires l’élaboration d’un texte enfin respectueux des droits humains !
Pourquoi interpeller ses élus ?
1. UNE ACTION EFFICACE
Les élus sont extrêmement sensibles aux interpellations des électeurs – en particulier de leurs circonscriptions.
2. LA FORCE DU NOMBRE
Ces élus ont la possibilité d’interpeller le gouvernement en lui posant des questions écrites ou orales. Si le nombre de questions est important, le gouvernement est plus enclin à y répondre et à engager le dialogue.
3. UNE ACTION GROUPÉE
Mais ils peuvent faire plus en étant plusieurs à interpeller le gouvernement dans un même courrier ou en interpellant leur président de groupe.
Alors, soyons nombreux à les solliciter.
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