L’Amérique latine reste la région du monde la plus dangereuse pour les défenseurs des droits humains travaillant sur les questions liées aux terres et à l’environnement.
Le nombre d’homicides a augmenté pour atteindre un niveau sans précédent l’année dernière, le Brésil enregistrant les pires chiffres de l’histoire, tous pays confondus. La situation s’est aussi gravement détériorée au Mexique, où les bandes criminelles ont profité de l’absence de protection efficace des populations rurales par l’État.
Pressions et répressions
La Colombie, le Honduras, le Guatemala, le Pérou et le Paraguay sont également des pays particulièrement dangereux pour les défenseurs des droits relatifs à l’environnement.
En plus des homicides, ces personnes sont également victimes d’autres formes d’attaques et de harcèlement, notamment des menaces de mort et des poursuites judiciaires engagées via une utilisation abusive du système judiciaire.
S’opposer aux acteurs puissants pour protéger ses terres et l’environnement ne devrait pas impliquer de mettre sa vie en danger. Mais la corruption, l’impunité et la répression alimentent largement la violence dans la région.
Les autorités doivent prendre des mesures immédiates et efficaces pour protéger les défenseurs des droits humains, dont un grand nombre travaille sur les droits des populations indigènes, et doivent veiller à ce que les communautés soient réellement consultées en ce qui concerne les projets qui les affecteront.
Abonnez-vous à l'Hebdo
Chaque vendredi, recevez par email l'essentiel de l'actualité des droits humains