La Cour suprême du Cambodge, le mercredi 7 février, a confirmé la déclaration de culpabilité et la peine de 30 mois d’emprisonnement prononcées contre Tep Vanny, militante des droits à la terre. Une condamnation profondément biaisée.
Avec cet arrêt, la justice cambodgienne a de nouveau manqué une occasion de prouver qu'elle pouvait agir de manière indépendante, préférant suivre les ordres du gouvernement.
Un procès entaché d’irrégularités
Tep Vanny est une courageuse militante des droits sociaux , qui n'a fait que défendre pacifiquement les habitants de son quartier. Les poursuites pénales contre Tep Vanny ont été entachées de nombreuses irrégularités depuis le début.
Elle est devenue un symbole de la lutte pour la justice au Cambodge et les autorités ont décidé de l’empêcher par tous les moyens de descendre dans la rue.
Une répression qui se généralise
L’arrêt rendu aujourd'hui n’est que la partie émergée de l'iceberg.
L’année dernière, le gouvernement cambodgien et le Premier ministre Hun Sen ont intensifié une répression alarmante contre toute forme de dissidence.
Le monde doit prendre conscience de ce qui se passe au Cambodge et faire pression sur le gouvernement pour qu’il renonce à la répression et qu’il respecte les droits humains, notamment à l'approche des élections législatives prévues en juillet.
Liberté pour Tep Vanny !
Militante du droit au logement, Tep Vanny est prise pour cible par les autorités cambodgiennes.