Mahienour el Massry est avocate et avait été condamnée en 2016 pour son militantisme pacifique. Elle vient d’être relaxée.
C’est une merveilleuse nouvelle pour Mahienour, qui vient de retrouver la liberté. Elle n’aurait cependant pas dû passer un seul instant derrière les barreaux, car elle n’a été arrêtée qu’en raison de son militantisme pacifique en Égypte.
Sa libération est sans nul doute un énorme soulagement pour sa famille et pour toutes les personnes qui l’ont inlassablement défendue.
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L’histoire de Mahienour el Massry
Mahienour el Massry, avocate, est une ancienne prisonnière d'opinion.
Le 14 juin 2016, Mahienour el Massry, Moataseem Medhat et les militants Asmaa Naeem, Walee el Amry et Ziad Abu el Fadl ont pris part à une action de protestation à Alexandrie contre la décision du gouvernement égyptien de faire passer les îles de Tiran et de Sanafir sous le contrôle de l’Arabie saoudite.
Le 18 novembre 2017, le tribunal correctionnel de Montazah à Alexandrie a ordonné le placement en détention de Mahienour el Massry et de Moataseem Medhat jusqu’à ce qu’une décision sur leur cas soit rendue, en décembre.
Le 30 décembre 2017, ce même tribunal a condamné Mahienour el Massry et Moataseem Medhat à deux ans de prison pour « participation à une action de protestation non autorisée » et « démonstration de force ». Le tribunal a par ailleurs condamné par défaut les trois autres militants à trois ans de prison.
Le 13 janvier 2018, le tribunal correctionnel de Montazah a relaxé Mahienour el Massry et Moataseem Medhat.
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Une lueur d’espoir pour des milliers d’autres personnes
Si elles sont rares, les occasions telles que celle-ci où la justice triomphe représentent une lueur d’espoir pour les milliers d’autres personnes incarcérées en Égypte sans raison légitime dans le cadre de la politique de répression des autorités contre les militants et la société civile.
Cela renforce notre conviction que ces personnes verront elles aussi dans un futur proche la justice l’emporter. En attendant, nous continuerons à œuvrer en faveur de leur libération.
Les autorités égyptiennes continuent de soumettre des personnes à des détentions arbitraires, et à réprimer brutalement les militants des droits humains .
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