Chaque jour, des femmes agissent pour revendiquer et défendre les droits des femmes. Ces femmes devraient être encouragées et protégées. Mais en raison de leur engagement et de leur sexe, elles font parfois face à des actes d’intimidations, à des campagnes de diffamation, ou sont tout simplement arrêtées par les autorités.
Certains États n’hésitent pas à les accuser faussement d’être des terroristes, des agents de l’étranger ou des espionnes. En prison, elles peuvent subir des mauvais traitements, et trop souvent être victime de violences sexuelles. Et tout cela uniquement pour avoir voulu défendre une cause juste, reconnue et protégée par le droit international.
Deux pays sont tristement connus pour cibler et réprimer spécifiquement les femmes défenseures en raison de leur engagement : L’Iran et l’Arabie saoudite.
En Iran, Yasaman Aryani et sa mère Monireh Arabshashi, ont été condamnées à 16 ans de prison pour avoir distribué des fleurs à visage découvert dans le métro à l’occasion de la journée Internationale des droits des femmes, le 8 mars 2019. Elles militaient pacifiquement contre la loi injuste qui impose le port du voile aux femmes iraniennes.
En Arabie saoudite, 11 défenseures des droits des femmes qui militaient pour la fin du système de tutelle masculine et la levée de l’interdiction faite aux femmes de conduire, ont été arrêtées en 2018. Loujain al-Hathloul et 8 autres militantes sont sorties de prison depuis, mais ne sont pas libres de circuler ni même de s’exprimer libremenent. Nassima al-Sada est, elle, toujours en prison.
La place de ces femmes n’est ni en prison, ni en résidence surveillée ! Parce qu’elles ont eu le courage de défendre nos droits, défendons-les !