Les leaders du monde ont trahi l’humanité en ne protégeant pas les personnes les plus touchées par la crise climatique. Voici un bilan catastrophique de la COP26.
La Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques n'a pas abouti à un accord qui protège la planète et ses habitants. Au contraire, elle a trahi les fondements même sur lesquels les Nations Unies ont été bâties : un engagement premier non pas envers les pays ni les États, mais envers les populations. Tout au long de leurs négociations, nos dirigeants ont fait des choix qui ignorent, sapent ou négocient nos droits en tant qu'êtres humains.
Trop souvent, ils ont relégué les communautés les plus marginalisées au statut de dommages collatéraux non indispensables.
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Un demi-milliard de personnes condamnées
L’incapacité des leaders mondiaux à s'engager à limiter l'augmentation de la température mondiale à 1,5 °C condamnera plus d'un demi-milliard de personnes. Vagues de chaleurs et pénuries d’eau frapperont davantage les pays du Sud, comme c’est déjà le cas à Madagascar. Malgré ce scénario catastrophique, les pays riches n'ont pas engagé de fonds destinés à indemniser les communautés subissant des pertes et dommages liés au changement climatique.
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La pression des entreprises d’énergies fossiles
Quelle amère déception de voir les nombreuses failles de l'accord COP26, qui s’incline devant les intérêts des compagnies d’énergies fossiles plutôt que devant nos droits. L'accord n'appelle pas à l'élimination progressive de tous les combustibles fossiles et de toutes les subventions aux énergies fossiles, illustrant le manque d'ambition et d'action audacieuse nécessaires en cette période critique.
De plus, l’accent a été mis sur la compensation carbone sans prendre des mesures adéquates de protection de l’environnement et des droits humains. Ainsi, les pays riches ont oblitéré la menace qui pèse sur les peuples et communautés autochtones. Ces dernières risquent d’être expulsées de leurs terres pour laisser place à des programmes de compensation carbone. Il s’agit d’un substitut creux et inacceptable aux objectifs de zéro émission.
Nous devons lutter !
Les décisions prises par nos dirigeants à Glasgow ont de graves conséquences pour toute l'humanité. Il est clair qu’ils ont oublié au service de qui ils sont : les populations. Nous devons donc nous rassembler pour leur montrer ce qui peut être réalisé. Nous devons nous unir pour appeler nos gouvernements à prendre des mesures ambitieuses relatives au changement climatique, axées sur les personnes et les droits humains.
Si nous ne luttons pas corps et âme pour faire face à cette menace existentielle pour l'humanité, nous perdrons tout.
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Ensemble, nous allons exiger du président João Lourenço de fournir urgemment une aide alimentaire aux populations sous alimentées à cause de la terrible sécheresse qui ravage le pays