Nous avons lancé une campagne pour dénoncer l’absence totale de voix indépendantes dans le pays, mardi 6 octobre, jour de l’ouverture du Forum de la société civile du G20, présidée cette année par l’Arabie saoudite.
Depuis des années, les voix critiques sont harcelées et réprimées dans le pays. Mardi 6 octobre, nos militants se sont retrouvés devant l’ambassade de l’Arabie Saoudite à Paris pour dénoncer l’absence de voix critiques au Forum de la société civile du G20. Pour souligner leur absence, nous avons invité symboliquement à l’ambassade Loujain al-Hatloul, Nassima al-Sada, Mohammad al Otaibi et Waleed Abu al Khair, quatre éminents défenseurs des droits humains saoudiens actuellement emprisonnés.
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Des avancées nécessaires
Le gouvernement saoudien investit des millions de dollars pour promouvoir une image réformiste à l’international quand l’envers du décor reste dramatiquement sombre. Pourtant, depuis mai 2018, la répression n’a cessé de s’aggraver en Arabie saoudite. Cette mascarade doit cesser.
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Le G20, qui se tiendra les 21 et 22 novembre prochain, doit être l’occasion pour l’Arabie saoudite d’acter de véritables avancées en matière de droits humains, notamment en libérant les défenseurs des droits humains des geôles saoudiennes. Nous appelons les autorités saoudiennes à libérer les vrais réformateurs du pays, ceux qui tentent de promouvoir une société réellement respectueuse des droits humains.
Remise de la pétition à l'ambassade d'Arabie saoudite, octobre 2020 © Christophe Meireis / Amnesty International
Le rôle primordial de la communauté internationale
Il est plus que jamais impératif que les dirigeants du G20 exigent ouvertement la libération des défenseurs des droits humains. La France, alliée privilégiée de l’Arabie saoudite, a annoncé à plusieurs reprises que la protection des défenseurs des droits humains serait une priorité de sa diplomatie. Il est temps de le démontrer concrètement. Les semaines qui précédent le G20 sont cruciales pour obtenir leur libération.