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URGENCE PROCHE ORIENT

Exigez avec nous la protection sans condition des populations civiles

Notre action devant l'Assemblée nationale pour dénoncer le traitement des minorités musulmanes dans le Xinjiang, Paris le 26 janvier
Discriminations

La Chine accueille les JO... et enferme des musulmans dans des camps 

Le 4 février 2022 marque le début des Jeux olympiques d'hiver de Pékin. Un événement sportif très médiatisé que la Chine utilise pour redorer son image. Nous ne le permettrons pas. Tant que le gouvernement continuera à bafouer la liberté d’expression et à se rendre responsable de violations terribles des droits humains, notamment d'atrocités envers les Ouïghours et autres minorités musulmanes, nous continuerons à les dénoncer.

Dans la région autonome du Xinjiang, une campagne de détentions massives, de tortures, de surveillance et de persécutions religieuses cible les minorités ethniques musulmanes.

La flamme olympique ne doit pas aveugler la communauté internationale et faire oublier les violations de droits humains dont  le gouvernement chinois  est responsable : discriminations, atteintes aux libertés de religion et d’expression, surveillance de la population… Les Chinois et les Chinoises sont soumis à des niveaux extrêmes de censure et de contrôle.  

Lire aussi : Notre enquête : Ouïghours, Kazhaks et autres minorités musulmanes victimes de crimes contre l’humanité  

Dans la région autonome du Xinjiang, une campagne de détentions massives, de tortures, de surveillance et de persécutions religieuses cible les minorités ethniques musulmanes. Cette campagne de répression vise des centaines de milliers de personnes, voire plus d'un million, notamment des Ouïghours. 

Pour mettre fin à ces persécutions, la France a un rôle à jouer  

Le 26 janvier 2021, nous sommes réunis devant l’Assemblée nationale à Paris et partout en France pour interpeller les parlementaires en amont de la 49e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, en février 2022. 

Des militants d'Amnesty International France devant l'Assemblée nationale à Paris, 26/01/2022 © Amnesty International

Nos militants sont venus nombreux pour dénoncer les crimes contre l’humanité commis en Chine. D’un côté, les sportifs des JO sous le feu des projecteurs. De l'autre, les personnes détenues au Xinjiang qui restent dans l’ombre. 

La lumière doit être faite sur ces atrocités. D’ici la fin du mois de février, les parlementaires devraient appeler le gouvernement français à s’exprimer fortement sur le sujet lors de la réunion du Conseil des droits de l’homme. La demande est claire : ils doivent exiger la création d’un mécanisme international indépendant pour enquêter sur les crimes et les violations graves des droits humains commis dans la région du Xinjiang. 

Pourquoi demander ce mécanisme indépendant ?  

Le 20 janvier 2022, les députés français ont voté une résolution sur la reconnaissance du « caractère génocidaire des violences politiques systématiques ainsi que des crimes contre l’humanité actuellement perpétrés par la République populaire de Chine à l’égard des Ouïghours ». Le vote en faveur de cette résolution est un signal fort de la part des représentants politiques français en soutien à la communauté ouïghoure et une prise de position très forte vis-à-vis de la Chine.  

C’est une étape majeure par sa portée symbolique. Maintenant, place aux actes ! Il faut exiger la création d’un mécanisme indépendant international qui permettrait d’enquêter sur les crimes et violations des droits humains commis en Chine. Il serait composé d’experts des Nations unies dont la mission serait d'établir la vérité pour permettre  l’accès à la justice des victimes. Pour qu’il soit mis en place, il faut qu’une majorité d’États soutienne une résolution appelant à sa création. 

D'autres personnes sont également ciblées : journalistes, universitaires, avocats... 

La liberté d’expression est bafouée au quotidien en Chine. De nombreuses personnes sont persécutées, et nous avons choisi de mettre en lumière la situation particulièrement préoccupantes de cinq citoyens toujours emprisonnés uniquement pour avoir exprimé pacifiquement leurs opinions ou révélé des informations d’intérêt public. Il s’agit de la journaliste et citoyenne, Zhang Zhan, de l’universitaire ouïghour Ilham Tohti, du défenseur des droits humains Li Qiaochu, de l’avocat Gao Zhisheng et du moine tibétain Rinchen Tsultrim.  

Lire aussi : Emprisonnée et torturée pour ses reportages sur le Covid-19  

Nous demandons  au gouvernement chinois de libérer immédiatement les personnes qui défendent la liberté d'expression et les autres droits qui sont bafoués.  Nous ne pouvons pas laisser la Chine utiliser les Jeux olympiques pour tenter de blanchir son bilan en matière de droits humains. Les droits humains ne sont pas un jeu, ils doivent être respectés, en Chine, comme partout dans le monde. 

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Agir

Demandez la libération d'un homme ouïghour détenu en Chine ! 

Des centaines de milliers de personnes issues de minorités ethniques musulmanes ont été séparées de leurs proches et envoyées dans des camps d’internement dans le pays. Mamat en fait partie. Aidez-nous à le faire libérer!