Le changement est possible, surtout lorsque des gens se réunissent et agissent ensemble.
De l’écriture de lettres de soutien aux actions menées devant des sièges d’entreprise, en passant par l’accueil de réfugiés chez soi et l’amélioration de lois, l’espoir a été plus fort que la peur à plusieurs reprises en 2017, et tout cela, c’est grâce à vous.
Janvier : Libération d’éminents prisonniers gambiens
Les membres de l’opposition Amadou Sanneh, Malang Fatty et son frère Alhagie Sambou Fatty ont enfin été libérés en Gambie, après plus de trois ans de campagne menée par les sympathisant-e-s d’Amnesty International..
Le travail d’Amnesty a un impact sur les gens. Sans le soutien d’Amnesty, nous aurions pu connaître un sort moins favorable… je suis très reconnaissant pour ça. Toutes les personnes qui étaient emprisonnées sont bien conscientes du travail qu’effectue Amnesty International.
Amadou Sanneh
Février : La fermeture du camp de réfugiés de Dadaab a été interrompue
© UNHCRB. Heger
Lorsque le gouvernement kenyan a annoncé son intention de fermer Dadaab, le plus grand camp de réfugiés au monde, nos sympathisants sont passés à l’action en appelant les autorités kenyanes à mettre fin au renvoi forcé et dangereux de réfugiés somaliens, et à étudier d’autres solutions.
En février, à l’issue d’une procédure judiciaire lancée par des ONG locales et appuyée par notre organisation, la Haute Cour du Kenya s’est opposée aux efforts du gouvernement pour fermer le camp.
Les juges ont même cité notre rapport dans leur décision. Nous continuons d’œuvrer à faire cesser les renvois forcés de réfugiés somaliens et de veiller à ce que le Kenya et la communauté internationale trouvent d’autres solutions pour les héberger.
Soutenez Amnesty International : N'attendez pas l'an prochain pour changer des vies. Faites un don aujourd'hui.
Février: Le journaliste emprisonné le plus longtemps au monde a été libéré
Mouhammad Bekjanov - D.R.
Mouhammad Bekjanov a été relâché après avoir passé 17 années derrière les barreaux en Ouzbékistan.
Il fait partie des journalistes qui ont connu l’une des plus longues peines d’emprisonnement au monde.
Plus de 100 000 personnes à travers le globe ont envoyé des lettres demandant sa libération, notamment pendant l’édition 2015 de notre campagne Écrire pour les droits, et au-delà.
Rien qu’au Canada, plus de 15 000 sympathisants ont signé des pétitions et envoyé des lettres et des messages sur Twitter pour obtenir la libération de Mouhammad.
Mars: L’Argentine ne considère plus une fausse couche comme un crime
© Agencia de Prensa Alternativa (Tucumán)
Belén, 27 ans, a été condamnée à huit ans de prison en raison de lois anti-avortement draconiennes, après avoir fait une fausse couche dans un hôpital public en Argentine.
Elle avait alors déjà passé deux ans en détention provisoire.
À l’issue d’une procédure en appel devant la Cour suprême et d’un travail de campagne intense mené par notre organisation et nos partenaires, Belén a été acquittée. Il s’agit d’un grand pas en avant pour les droits humains dans ce pays !
Avril : Apple est la première entreprise à publier une liste de ses fournisseurs de cobalt
© Amnesty International
Grâce à vos lettres, vos messages sur Twitter et vos actions devant les boutiques Apple à l’occasion de la Journée mondiale contre le travail des enfants l’année dernière, Apple est devenue la première entreprise à publier la liste de tous ses fournisseurs de cobalt conformément aux normes internationales en matière de diligence requise quant à la chaîne d’approvisionnement.
S’il reste encore beaucoup à faire, il s’agit d’un premier pas positif pour mettre fin aux atteintes aux droits humains dans la chaîne d’approvisionnement en cobalt, et pour rendre celle-ci plus transparente.
Avril : l’Irlande se dirige vers une réforme de la législation sur l’avortement
Nous nous mobilisons depuis des nombreuses années sur le sujet en Irlande. Ici en 2015 pour décriminaliser l'avortement dans le cadre de la campagne "My Body, My rights" © Amnesty International Ireland
Un comité formé pour examiner la législation stricte de l’Irlande en matière d’avortement a voté en faveur de la modification des règles constitutionnelles pour donner aux femmes et aux jeunes filles un accès plus large à l’avortement.
Deux tiers de l’Assemblée des citoyens ont voté pour l’accès à l’avortement sur demande. Ses recommandations doivent maintenant être examinées par le parlement.
Ce vote fait écho au récent sondage d’Amnesty International Irlande, révélant que 80 % de la population irlandaise souhaite que la santé des femmes soit au centre des réformes de la législation sur l’avortement.
Nous avons recueilli des informations sur les épreuves endurées par celles qui souhaitent avorter en Irlande, et conclu que la loi limitant l’accès à cette procédure viole leurs droits.
Avril : vos actions ont sauvé des vies en Iran et aux États-Unis
Au moins deux personnes ont été sauvées en Iran grâce aux milliers de messages envoyés aux autorités. En février, l’exécution imminente d’Hamid Ahmadi a été annulée.
En avril, Salar Shadizadi a finalement été libéré de prison alors qu’il devait être mis à mort. Ces deux jeunes hommes avaient été condamnés à la peine capitale pour des actes commis alors qu’ils n’avaient respectivement que 17 et 15 ans.
Les autorités américaines ont cédé à la pression de nos sympathisants et d’autres personnes, et commué la peine de mort prononcée contre le ressortissant ukrainien Ivan Telegouz.
Mai : Taïwan dit oui au mariage pour tous
© 2016 Craig Ferguson
Taïwan semble bien parti pour être le premier pays d’Asie à légaliser le mariage entre personnes de même sexe, à la suite de la décision rendue par sa Cour suprême, qui valide l’égalité devant le mariage.
Des sympathisant-e-s d’Amnesty International issu-e-s de 40 pays ont envoyé des messages de soutien sous forme de demande en mariage, appelant Taiwan à « dire oui ».
Ces messages ont été projetés sur écran lors d’un grand rassemblement organisé par Amnesty International Taiwan et nos partenaires locaux, montrant ainsi le soutien de la communauté mondiale.
Le gouvernement taïwanais a deux ans pour rédiger la loi. Nous allons intensifier notre campagne pour faire en sorte qu’elle soit promulguée plus rapidement.
Mai : Chelsea Manning est libre
Chelsea Maning à New York en octobre 2017 © Jim Spellman
Chelsea Manning a été libérée le 17 mai, sa peine de 35 ans de réclusion ayant été commuée en janvier par le président sortant des États-Unis, Barack Obama. Cette femme avait été emprisonnée pour avoir divulgué des informations classées secrètes, notamment sur des possibles crimes de guerre commis par l’armée américaine. Plus de 250 000 personnes ont écrit pour demander sa libération pendant l’édition 2015 de notre marathon des lettres, Écrire pour les droits.
Je soutiens votre travail de protection des personnes partout où sont bafouées la justice, la liberté, la vérité et la dignité.
Chelsea Manning
Mai : au Pérou, une décision historique pour les défenseurs de l’environnement
Máxima Acuña Atalaya © Raúl García PereiraAmnesty International Maxima Acuna
L’action en justice intentée contre la défenseure des droits humains Máxima Acuña Atalaya a été annulée, ce qui représente une victoire majeure pour les militants écologistes péruviens. Après près de cinq ans de procédures liées aux accusations pénales infondées d'occupation illégale de terre, la Cour suprême du Pérou a statué que ces charges étaient sans fondement. Avant que cette décision ne soit rendue, nous avons recueilli plus de 150 000 messages de soutien et de solidarité écrits par nos sympathisants. Nous avons remis toutes ces lettres directement à Máxima, chez elle, dans les montagnes péruviennes.
Juillet : Un militant écologiste a été remis en liberté
Clovis Razafimalala © Amnesty International (Photo Selina Nelte)
Le militant écologiste Clovis Razafimalala est connu pour avoir dénoncé le trafic illégal du bois de rose et d’autres ressources naturelles de Madagascar. Cet homme a été arrêté en septembre 2016 et il est accusé à tort d’avoir organisé une manifestation et d’y avoir participé. Il a passé les 10 mois suivants derrière les barreaux. En juillet, Clovis a été remis en liberté et acquitté de l’accusation de rébellion. En revanche, il a été déclaré coupable de deux autres charges et condamné à une peine de cinq ans de prison avec sursis. Nous estimons qu’il s’agit d’une manœuvre délibérée visant à l’intimider et à envoyer un avertissement aux autres militants écologistes malgaches. Clovis fait partie des personnes mises en avant dans notre campagne Écrire pour les droits. Nous continuerons de réclamer l’abandon des charges qui pèsent sur lui.
Merci aux sympathisants d’Amnesty International. Je ne serais pas sorti de prison sans vous.
Clovis Razafimalala
Juillet : des entreprises ont été obligées de répondre aux atteintes aux droits humains dans les plantations de palmiers
Vue aérienne de l'usine d'huile de palme Perkenunan Milano appartenant à Wilmar International © Amnesty International / WatchDoc
Des travailleurs dans les plantations de l’entreprise Wilmar en Indonésie ont indiqué avoir constaté des progrès dans les conditions de travail pour certains de leurs collègues depuis la publication de notre rapport, Le scandale de l’huile de palme.
Les travailleurs reçoivent maintenant un salaire quotidien supérieur d’environ 25 % et qui ne dépend pas des objectifs, tandis que la plupart des femmes employées ont maintenant un contrat permanent.
Ces améliorations sont survenues après une semaine d’action et de campagne visant cinq acheteurs d’huile de palme de Wilmar : Colgate-Palmolive, Kellogg’s, Nestlé, Procter & Gamble et Unilever.
Août : Plusieurs prisonniers ont été libérés
Erkin Moussaïev - D.R.
Plusieurs prisonniers ont été libérés après que nos sympathisants leur ont apporté leur soutien.
Parmi eux figurent Mudawi Ibrahim Adam, fondateur de l’Organisation pour le développement social du Soudan, Erkin Moussaïev, ancien représentant du gouvernement ouzbek et employé des Nations unies, et Mohammad Abu Sakha, artiste de cirque palestinien.
Août : la RDC s’est engagé à mettre fin au travail des enfants avant 2025
Extraction artisanale de Cobalt en RDC © Amnesty International
Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) s’est engagé à mettre un terme au travail des enfants d’ici 2025 et à appliquer les recommandations exposées dans notre rapport de 2016 Voilà pourquoi on meurt.
Ce document révèle les conditions de travail dangereuses dans les exploitations minières artisanales de cobalt du sud de la RDC, où travaillent des milliers d’adultes et d’enfants.
C’est la première fois que le gouvernement congolais reconnaît le problème du travail des enfants sur ces sites, et c’est grâce à notre travail de campagne et de plaidoyer.
Septembre : enquête intensive sur le Myanmar
Des Rohingyas fuyant le Myanmar © Andrew Stanbridge / Amnesty International
Notre enquête, associant des images satellite, des témoignages, des photos et des vidéos, a permis de découvrir des preuves d’une politique de terre brûlée menée par l’armée du Myanmar, ainsi qu’une longue liste de graves atteintes aux droits humains, tels qu’un nettoyage ethnique, des homicides illégaux et des arrestations arbitraires.
Nous étions les premiers à confirmer l’utilisation de mines antipersonnel le long de la frontière avec le Bangladesh.
Nous avons utilisé sans relâche les médias et mené un travail intense de campagne et de plaidoyer pour appeler à mettre fin à ces violences, à instaurer un embargo total sur les armes, et à veiller à ce que les acteurs humanitaires et la mission d’établissement des faits des Nations unies puissent entrer sur le territoire.
Avec votre aide, nous ferons en sorte que les responsables soient amenés à rendre des comptes.
Octobre : libération de la directrice d'Amnesty International Turquie
Idil Eser lors de sa libération © Amnesty International
Nous avons salué la libération d’İdil Eser, directrice d’Amnesty Turquie, et de neuf autres défenseurs des droits humains. İdil avait été arrêtée en juillet sur la base d’accusations fantaisistes liées au terrorisme, dans le cadre d’une répression de grande ampleur visant les défenseurs des droits humains dans ce pays. Ce fut une longue épreuve pour elle et, de manière différente, pour ses collègues d’Amnesty Turquie. La force et la persévérance dont ces personnes ont fait preuve sont une source d’inspiration.
Dans un monde où la division et la xénophobie progressent,la mission d’organisations telles que la nôtre est fondamentale. (...) Notre cause renforce davantage la solidarité entre organisations de défense des droits humains, et je m’en réjouis.
Lettre d'Idil quand elle était en prison
Merci à toutes les personnes au sein de notre mouvement, dont le travail sans relâche a contribué à ce dénouement. Nous continuerons de militer pour obtenir la libération de Taner Kılıç, président d’Amnesty Turquie lui aussi arrêté, et de tous ceux qui sont injustement emprisonnés.
Novembre : Des adolescents norvégiens se mobilisent pour leur camarade
Des étudiants norvégiens dans la rue contre l'expulsion de leur camarade © Tom Arne Brandvold
Des milliers d’adolescents ont rejoint une grande marche aux flambeaux pour exprimer leur solidarité avec Taibeh Abbasi, jeune fille de 18 ans qui vit dans la peur d’être expulsée vers l’Afghanistan, pays où elle n’est jamais allée. Leur message au gouvernement norvégien était clair : laissez les adolescents afghans comme Taibeh en sécurité, ne les forcez pas à partir une fois qu’ils atteignent la majorité ! Nous vous avons demandé de signer notre pétition appelant la Norvège à interrompre les renvois vers l’Afghanistan jusqu’à ce pays soit suffisamment stable pour garantir la sécurité et la dignité des personnes concernées. Nous avons recueilli plus de 100 000 signatures. Merci !
Novembre : condamné à mort pour un message sur Facebook, il est enfin libre
Mohamed Mkhaïtir, condamné à mort pour un message sur Facebook - D.R.
Le blogueur Mohamed Ould Cheikh Mkhaïtir a été remis en liberté après que la cour d’appel de Nouadhibou a annulé sa condamnation à mort pour une publication « blasphématoire » sur Facebook.
Cette décision a été rendue après qu’une délégation d’Amnesty International, avec à sa tête notre secrétaire général Salil Shetty, s’est rendue en Mauritanie l’année dernière pour faire la lumière sur la situation des droits humains dans ce pays.
Novembre : ouverture d'enquête sur le travail des enfants
Femmes lavant l'or dans le lac Malo,près de Kolwezi, RDC. © Amnesty International and Afrewatch
Nous avons lancé un nouveau rapport d’activité, qui est une mise à jour du rapport de l’an passé, dans lequel nous faisons le lien entre plusieurs grandes entreprises et des atteintes aux droits humains dans les exploitations minières artisanales de la République démocratique du Congo (RDC).
Les entreprises citées – notamment la société chinoise Huayou Cobalt et la société allemande BMW – ont envoyé des représentants à l’événement organisé pour la publication de ce rapport, ce qui montre bien qu’elles se soucient de l’impact de notre travail sur leurs marques.
Après la diffusion de ce document, la Bourse des métaux de Londres, l’une des organisations chargées de fixer le prix des métaux à l’échelle mondiale, a lancé une enquête pour déterminer si le cobalt extrait par des enfants fait l’objet d’échanges commerciaux à Londres, et demandé à ses membres de donner des détails sur leurs pratiques en matière d’approvisionnement responsable.
Novembre : nous avons révélé que du matériel illégal de torture était en vente à Paris
Le stand incriminé au salon Milipol D.R.
Nos chercheurs ont découvert des équipements de torture illégaux, y compris des matraques à pointe, des fourches antiémeute à pointes à décharges électriques, des vestes à décharges électriques et des entraves pour chevilles lestées, vendus par des entreprises chinoises à Milipol, le salon de l’équipement militaire et policier à Paris.
L’importation et l’exportation d’équipements de torture sont interdites dans l’Union européenne depuis 2006.
En 2016, l’UE a également prohibé la promotion et la présentation de ce type de matériel sur les salons.
Nous avons réagi rapidement et publié nos conclusions. Le stand qui faisait la promotion de ce matériel a été fermé, les autorités ont lancé une enquête et les médias à travers le monde ont couvert l’histoire.
Novembre : nos révélations ont amené Shell à rendre des comptes
Nous avons publié un nouveau rapport, Une entreprise criminelle ?, qui se penche sur le rôle de Shell dans de graves violations des droits humains commises dans les années 1990 en pays ogoni, au Nigeria.
Les éléments présentés dans ce document proviennent de milliers de pages de documents d’entreprise internes, de dépositions de témoins, nos propres archives et d’autres sources.
Le rapport appelait les autorités du Nigeria, du Royaume-Uni et des Pays-Bas à mener des enquêtes pour déterminer si Shell devait être considérée comme pénalement responsable. Les effets ont été immédiats : le procureur a annoncé qu’il examinerait le dossier.
Nous avons activement soutenu la défenseure des droits humains Esther Kiobel dans son combat pour amener Shell à rendre des comptes.
En juin, cette femme a intenté une action en justice sans précédent aux Pays-Bas contre cette entreprise, qu’elle accuse de complicité dans l’homicide illégal de son mari et de huit autres Ogonis au Nigeria en 1995. Nous n’arrêterons pas tant qu’Esther n’aura pas obtenu la réponse qu’elle mérite.
Décembre : vous avez été des milliers à agir
Décembre est le mois de notre opération annuelle 10 jours pour signer .
Chaque année, votre soutien est tout simplement incroyable. Ainsi, l’année dernière, vous avez écrit le nombre impressionnant de 4 660 774 lettres, courriels, tweets et bien d’autres.
Ces messages contenaient des paroles de soutien qui ont véritablement fait la différence pour les nombreuses personnes dont nous entendions ainsi défendre les droits.
Je souhaite vous remercier, humblement et de tout mon cœur, pour votre action en ma faveur et votre soutien indéfectible.
Edward Snowden, cas emblématique des 10 jours pour signer 2016
À lui seul, il avait reçu 710 024 messages de nos sympathisants depuis 110 pays !
Décembre : l’Australie a adopté la loi sur le mariage pour tous
Le parlement australien a adopté le projet de loi de 2017 relatif aux modifications en matière de mariage (définition et libertés religieuses).
C’est un moment historique et qui n’a que trop tardé pour l’Australie.
C’est le résultat du dur travail, de la détermination et du courage de nombreuses personnes. Les personnes, groupes, militants et sympathisants LGBTQI australiens se sont mobilisés, ont fait entendre leur voix et ont créé un mouvement en faveur de l’égalité qui ne peut être arrêté.
Rien que pour cela, nous avons beaucoup de choses à célébrer.
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